Citations sur gouffre

L'esprit des temps passés, errant sur leurs décombres, Jette au gouffre éternel tes anges mutilés

Je traversay le gouffre [golfe] de la mer Adriatique depuis Brindes jusques à Corfou en un seul jour

Il s'esmerveilla fort quand il veit en la province d'Ecbatane le gouffre dont il sort continuellement de gros bouillons de feu comme d'une fonteine

Dans un gouffre allumé, Suzon, oui, je m'y jetterais plutôt que de lui nuire

L'enfer mugit d'un effroyable rire, Quand, dégoûté de l'orgueil des méchants, L'ange, qui pleure en accordant sa lyre, Fait éclater ses remords et ses chants ; Dieu d'un regard l'arrache au gouffre immonde

Ils [les hommes] vont tous se confondre dans ce gouffre infini du néant, où l'on ne trouve plus ni rois, ni princes, ni capitaines, ni tous ces autres augustes noms qui nous séparent les uns des autres, mais la corruption et les vers, la cendre et la pourriture qui nous égalent

Telle est votre convoitise ; c'est un gouffre toujours ouvert, qui ne dit jamais : c'est assez

Après avoir fait, ainsi que des fleuves, un peu plus de bruit les uns que les autres, ils [les hommes] vont tous se confondre dans ce gouffre infini du néant, où l'on ne trouve plus ni rois, ni princes, ni capitaines....

Enfin, après avoir fait, ainsi que des fleuves, un peu plus de bruit les uns que les autres, ils [les hommes] vont tous se confondre dans ce gouffre infini du néant, où l'on ne trouve plus ni rois, ni princes....

Ils [les hommes] vont tous se confondre dans ce gouffre infini du néant, où l'on ne trouve plus ni rois, ni princes, ni capitaines, ni tous ces autres augustes noms qui nous séparent les uns des autres

Le plus grand gouffre que l'on connaisse est celui de la mer de Norvége, on assure qu'il a plus de vingt lieues de circuit ; il absorbe pendant six heures tout ce qui est dans son voisinage, l'eau, les baleines, les vaisseaux, et rend ensuite pendant autant de temps tout ce qu'il a absorbé

Dont il est necessaire que les uns soient par desespoir jettés en un gouffre qui les abysme

L'ambition n'a point de borne ; c'est un gouffre qui n'a ni fond ni rive ; c'est le vuide que les philosophes n'ont encores pu trouver en la nature

On n'oyait dans ce gouffre de vapeurs [du haut du Vésuve] que le sifflement du vent et le bruit lointain de la mer, sur les côtes d'Herculanum

En quel gouffre d'horreur m'as-tu précipité ?

Dans ce gouffre de maux c'est lui qui m'a plongée

Pour moi qui ne vois rien dans le trouble où je suis, Qu'un gouffre de malheurs, qu'un abîme d'ennuis

Au moment où sa bouche, Comme un gouffre profond, revomit sur sa couche Parmi des flots de sang la chair des malheureux, Effroyable débris de son festin affreux

De ce gouffre infernal l'impure exhalaison Dans l'air atteint l'oiseau frappé de son poison

Enfin dans cet horrible gouffre De misère et de vanité Je me perds ; et plus j'envisage La faiblesse de l'homme et sa malignité, Et moins de la divinité En lui je reconnais l'image

C'est un gouffre obscurci de sapins centenaires Où les torrents et les tonnerres Croisent des éclairs et des flots

Près de ce gouffre horrible, épouvantable, Lieu de douleurs où le triste coupable Parmi des flots de bitume enflammé Brûle à jamais sans être consumé

Fuy le gouffre de villaine lubricité

.... Vit eslever bruynes et frimatz Qui procedoient d'un vieil gouffre aquatique

De quoy sert une antique race, De quoy un gouffre qui embrasse Mille tresors deiicieux, Si, ne voulant à nessun plaire, Presque à soy mesme on veut desplaire, Haineusement ambicieux ?