Citations sur marot

Mais quand j'ai veu ce qui en est, Je trouve que tu es benest

Les fondements des plus hautes montagnes Tous esbranlés s'esmurent grandement

Un fascheux corps vestu d'un satin gras, Un satin gras doublé d'un fascheux corps

Ayez donc souvenance, o tristes amoureux.... Qu'il faut craindre toujours et toujours esperer

Pour dire sainctes chansonnettes

Quelque ennemy à ce bruit avancé

Car la fortune est pour un verre prise, Qui tant plus luit, plus tost se casse et brise

En beau papier je sçay tant bien signer, S'il vous plaisoit, monseigneur, me finer Un cent d'escus....

Pensez qu'à Ambres bien sierroit, Ou à Carris, qui les verroit Combattre en ordre et equipage, L'un un valet et l'autre un page

Amour est fin, et sa parole farde Pour mieux tromper : donnez-vous en donc garde

Les fleuves doux, et les undes sallées

Je pense que c'est un enfer, Dont jamais je ne sortiray

Quant est de moy, vienne Helaine ou Venus, Viennent vers moi m'offrir leurs corps tous nuds ; Je leur diray : retirez-vous, deesses

Et de prieres et de larmes, Leur donnois souvent force allarmes Pour les gagner....

Pour gouverner les esperitz loyaux

Qu'en dictes-vous, quel dueil, quel ennuy est-ce, De veoir secher la fleur de tous noz champs ?

Elle vous avoit un corset D'un fin bleu, lassé d'un lasset

Car je suis tant, ô Pan, de deuil espris Que presque suis hors de tous mes esprits

De chansons mondaines et sales

Ou pas à pas, le long des buissonetz, Allois cherchant les nids des chardonnetz

Dueil et ennuy c'est tout l'advancement Que j'ay encor de vous tant amoureux

Avec le gland qui leur tomboit à gré Du large chesne à Jupiter sacré

Sentant la hart de cent pas à la ronde ; Au demeurant, le meilleur fils du monde

Un cler ruisseau bruyant près de l'umbrage

Mais au coussin plume très blanche et pure D'un blanc coulomb le grand ouvrier a mis