Citations sur marot

Plus matin que la garde Assise au point du jour

De riches butins

Ha rustre

Dieu vous gard donc, mes dames tant poupines

Lave moi, sire, et relave bien fort De ma commise iniquité mauvaise

Certes tu es le plus cruel amant Qui onques fut, d'ainsi m'avoir fraudée

En espesseur la terre les surpasse [ces éléments], Et emporta la matiere plus crasse Du lourd monceau

Or ça, dit-il, tendre rousée, Vous ay-je faict du mal ainsi ?

Et au talon un serpenteau la blesse, Dont languissoit comme une fleur cueillie

....Puis mourant dit adieu à ses enfants qui sur lui ont posée Cette epitaphe et la tombe arrosée

Que vostre coeur tant noble et gracieux Chasse dehors tout ennui soucieux

L'un brusle et ard, l'autre est transi ; Qu'ai-je que faire d'estre ainsi ?

C'est le tumbeau, là où les vers s'appastent Du bon vieillard....

Mercure donc s'assit auprès d'Argus, Tint et passa en propos et argus [disputes] Le jour coulant, parlant de plusieurs poinctz

Et lors que plus jalousie se fume, Lors que Danger plus sa cholere allume, Et que Rapport plus se mect à blasmer, Lors se doit plus vraye amour enflammer

Mais je te prie, Tityre, compte moy, Qui est ce Dieu, qui t'a mis hors d'esmoy ?

Car la plus seure a bien crainte et grand peur De se trouver devant tel attrapeur

Ces oeuvres-là il reputa fient [fumier], Qui luy sembloyent auparavant si belles, Mais ce n'estoient que vaines estincelles

Sçavez-vous bien comme on s'entretenoit, Vingt ans, trente ans ? cela duroit un monde, Au bon vieux temps

...on void mainte qui brague, Qui beaucoup près n'est point si bonne bague

Dont maintenant, qu'en est-il rien qu'ung umbre ?

... à ma destre te sieds, Tant que t'aurai renversé et fait estre Tes ennemis le scabeau de tes pieds

Qui lors cogneust [eût connu] mon extresme tourment, Bien eust [eût eu] le coeur rempli d'inimitié, Si ma douleur ne l'eust meu à pitié

Bref il congneut que toute nation Ployoit soubs luy comme au vent le sion

Bien tost les fis de partir s'avancer [se hâter]