Citations sur marot

Or m'ont les dieux celestes et terrestres Tant fait heureux....

D'une j'escri plus noble et mieux famée, Sans que son los en soit point deprimé

Car vostre argent, très debonnaire prince, Sans point de faute est sujet à la pince [à être volé]

Aucunefois aux fosses devalloye, Pour trouver là des gistes de fouines, Des herissons, ou des blanches hermines

Que ce fol monde hault et bas se demaine, Et qu'à son vueil il se tourne et tempeste

Il eut enfin la paix par luy acquise ; Tant quise l'as, qu'enfin tu l'as acquise

Ils dient tant que je croi que le tiers, En escrivant, fait rougir les papiers

Saint Paul, estant de son dire croyable

Mais il y eut de la soucie : Voilà qui me trouble le sens

Telle ennuy cesseroit

Revenge-moi, pren la querelle De moi, Seigneur, par ta merci

En Dieu je me console, Mon ame s'y attend

....Car les hautbois l'ont bien chanté anuict, Et d'un accord et tout d'une allenée Ont appelé la bien heureuse nuict

Pourtant, mon Dieu, parmi les gens estranges Te beniray en chantant tes louanges

Pourtant je veux, m'amie et mon desir...

J'apprins aussi, allant aux pasturages, à eviter les dangereux herbages

Las ! par ma folle sotie M'est sortie Toute ceste infection

Trencher du brave et du mauvais garson, Aller de nuict, sans faire aucun outrage, Se retirer, voilà le tripotage

De ses plumes te couvrira, Seur seras sous son esle

Tu fis descendre aux vallées les eaux

C'estoit jadis chose bien rare Que de voir un abbé ignare

Un cler ruisseau bruyant près de l'umbrage

Freres, oyez, je vous pry, ma semonce, Et retenez ce que j'ay cy deduit

Et n'est pas dit, que les dames qui prennent, Font toutes mal, et qu'en prenant mesprennent

Tant d'esprits dont le moindre Sçait mieux que toi, louer et poindre [peindre]