Citations sur marot

À peine sera jamais crainct Le combattant qui est contrainct D'emprunter, quand vient aux alarmes, De son adversaire les armes

Et ne convient que le los on me rase [enlever, faire perdre], D'avoir passé le haut mont de Caucase

Il estoit fils d'une Marrane, Comme tu es au demourant, Aussi vedel et ignorant

En Dieu je me console, Mon ame s'y attend

Je vous supply de prendre, pour tout mets, Un cristalin miroir, que vous transmets

Que vostre coeur tant noble et gracieux Chasse dehors tout ennui soucieux

Ne pense pas, que l'amour et vrai zelle, Que te portons, jamais finisse et meure Pour ta trop longue et fascheuse demeure

Sa bouche [il] veoit petite par compas, Dont le seul veoir ne le satisfaict pas

Approche-toi, Charles, tant loing tu sois, Du magnanime et puissant roy françois

De son bon gré ta gent bien disposée Au jour très saint de ton sacre courra

Desjà pourtant je faisois quelques nottes De chant rustique....

.... Comme à ouyr la marine flotter Contre la rive....

Revenge-moi, pren la querelle De moi, Seigneur, par ta merci

Pour vraiement la maniere comprendre....

Non, une foys, mais par diverses tires, Avoit moqué grand nombre de satyres

Pour estre moyne au temple d'amourettes

Fossez profonds et murs de grans efforts N'environnoient encor villes ne forts

Rends à Plutarque, o Grec, un grand-mercy

Le vent, s'il luy commande, Souffle tempestueux ; Et s'enfle en la mer grande Le flot impetueux

Mais Rome tandis bouffera Des chevreaux à la chardonnette [cardon]

Nostre repas deffaict, En desservant les metz à nous submiz

Par gens brutaux passés au gros tamis

....Ains recevoir tout amiablement L'humble dieu gard' de vostre humble Clement

Las ! faudra-il qu'un gendarme impiteux Tienne ce champ tant culte et fructueux ?

Là où elle est, n'y a rien defloré [flétri, fané]