Citations sur voltaire

N'obtiendrons-nous jamais la vengeance ou la mort ?

Il me semble que le second livre de l'Énéide, le quatrième et le sixième sont autant au-dessus de tous les poëtes grecs et de tous les latins sans exception, que les statues de Girardon sont supérieures à toutes celles qu'on fit en France avant lui

Sous quelle tyrannie aimeriez-vous mieux vivre ? sous aucune ; mais, s'il fallait choisir, je détesterais moins la tyrannie d'un seul que celle de plusieurs

On n'essuya jamais des épreuves plus dures

Un frisson la saisit, elle se soutenait à peine : ah ! madame, dit-elle à la fatale amie, vous m'avez perdue, vous me donnez la mort

Pour moi, des Sarrasins esclave en mon berceau

Ah ! si le ciel enfin vous parle et vous éclaire, S'il vous donne en secret un remords salutaire, Ne le repoussez pas ; laissez-vous pénétrer à la secrète voix qui vous daigne inspirer

Quelle lumière affreuse a passé dans mon coeur !

Racine est presque toujours dans la nature, et Corneille n'y est presque jamais

Un Turc ne s'informe jamais si un Arménien est eutychéen, ou jacobite, ou chrétien de St-Jean, ou arien

On l'adoucit par des paroles flatteuses, on lui donna des espérances ; ce sont les deux piéges où les hommes des deux hémisphères se prennent

Le peuple se façonne à la docilité

Ces prêtres, cependant, ces docteurs fanatiques.... montraient [aux Parisiens assiégés et réduits à la famine].... Paris bientôt sauvé par des secours nombreux, Et la manne du ciel prête à tomber pour eux

Ce passage inouï du courroux aux bontés

On imagina des androgynes possédant les deux sexes à la fois

À mon âge, on ne fait ce que l'on veut en aucun genre ; on boit tristement la lie de son vin

Je me livre à ma destinée, et je me jette, la tête la première, dans l'abîme de la fatalité qui nous conduit tous

S'il était nécessaire de demander les bons offices du roi de Prusse auprès de la cour de France, j'y serais d'autant plus autorisé, que, n'étant absent que par congé, vous seriez toujours à son service

Les idoles parlaient assez souvent ; on faisait commémoration à Rome, le jour de la fête de Cybèle, des belles paroles que la statue avait prononcées lorsqu'on en fit la translation du palais du roi Attale

Ce fut lui qui voulut que son fils, encore enfant, montât sur l'échafaud et qui lui dit : Soyez couvert de mon sang, et apprenez à mourir pour vos rois

Et les Alpes de loin, s'élevant dans la nue, D'un long amphithéâtre enferment les coteaux

On les condamna à la corde, et par grâce on les arquebusa, ce qui est, dit-on, plus honorable

Le travail éloigne de nous trois grands maux, l'ennui, le vice et le besoin

Dieu se complaît, ma fille, à voir du haut des cieux Ces grands combats d'un coeur sensible et vertueux

Mazarin eut la hardiesse de faire porter ses livrées à une armée