Citations sur moliere

Si vous conseilliez à moi, je serais fort embarrassé

Je vous ai dérobé à la clôture d'un couvent

Chose étrange de voir comme avec passion Un chacun est chaussé de son opinion

Et l'on ne saurait voir, sans en être piqué, Posséder par un autre un coeur qu'on a manqué

Tous ces discours sont des sottises, Partant d'un homme sans éclat ; Ce seraient paroles exquises Si c'était un grand qui parlât

Un pédant dont on voit la plume libérale D'officieux papiers fournir toute la halle

Je veux savoir vos pensées à fond et vous connaître un peu mieux que je ne fais

Aussi mon coeur d'ores-en-avant tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables ainsi que vers son pôle unique

Et le triste succès de tout ce qu'il m'adresse M'efface son offense et lui rend ma tendresse

Têtebleu ! ce me sont de mortelles blessures, De voir qu'avec le vice on garde des mesures

Que ce discours grossier terriblement assomme !

....Avec toute sa diablerie Il faut que je l'appelle et mon coeur et m'amie

Toutes les peintures ridicules qu'on expose sur les théâtres, doivent être regardées sans chagrin de tout le monde : ce sont miroirs publics où il ne faut jamais témoigner qu'on se voie

Les noces où j'ai dit qu'il faut vous préparer

C'est un hymen qui fait votre établissement

Et les avaliez tous ainsi que des pois gris

Et qu'enfin tout le mal, quoique le monde glose, N'est que dans la façon de recevoir la chose

Quoi que sur ce sujet votre honneur vous inspire

Mesdames, agréez que je vous présente ce gentilhomme-ci

Et comme pour résoudre avec votre maîtresse Des biais qu'on doit prendre à terminer vos voeux, Je voulais en secret vous aboucher tous deux

Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci

Donner le dernier coup au parti des tyrans

Je vous suis beaucoup obligé

Remettez-vous, monsieur, d'une alarme si chaude

Mon Dieu, vous en parlez, mon frère, bien à l'aise, Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse