Citations sur madame de sevigne

M. de la Trousse nous donna hier une fricassée à Vincennes ; Mme de Coulanges, Corbinelli et moi, voilà ce qui composait la compagnie

Adieu, monsieur, vous aviez bien mauvaise opinion de mon amitié.... je suis affligée qu'on m'ait laissée si négligemment dans cette léthargie

À mon ordinaire, je frondai cette dépense

Vous me donnez envie de vous conter des folies, tant vous entrez bien dans celles que je vous mande

Comme il a bon nez, il n'est pas longtemps la dupe

Son frère fait la charge en attendant

Cette lettre [une lettre de Bussy au roi] a été reçue, et ce n'est pas la faute de votre pauvre ami ni la vôtre, si elle ne vous attire pas des justices et des grâces

Cet homme [le prieur de Cabrières].... se trouve jeté à la cour par un tourbillon qui lui fait traiter et guérir la beauté la plus considérable qui soit à la cour [Mme de Fontanges]

De bonne foi, j'en écris souvent [des lettres] d'une longueur trop excessive ; je veux que celle-ci soit raisonnable

Personne ne peut la gouverner [Mme de Vaubrun, dans le chagrin de la perte de son mari], et l'on craint tout de bon que son esprit ne se tourne

Pour ceux qui ont le sang si extrêmement subtil, il me semble qu'il ne faut rien pour embraser toute la machine

Je suis ravie que vous vous sentiez aussi quelquefois de la faiblesse humaine

Ah ! vraiment, vous voilà bien plaisante avec votre amour maternel, quelle folie ! est-ce qu'on aime cela ?... M. de Grignan fait fort bien d'en être jaloux : vous le quittez, dit-il, pour le premier venu [un enfant nouveau-né] ; c'est pour le dernier venu qu'il veut dire

Je le lus, et je le relus, ce cruel portrait ; je l'aurais trouvé très joli s'il eût été d'une autre que de moi, et d'un autre que de vous

Vous avez outré les beaux sentiments

La nouvelle du siége de Charleroi a fait courir tous les jeunes gens, et même les boiteux

Faites-lui écrire quelque honnêteté : il ne faut pas joindre le silence avec le long retardement

Cela est bien contraignant

Je crois que, si vous la poussez un peu [une débitrice], elle le fera ; car ce n'est qu'à cette condition que je lui promets de lui donner un peu de patience pour le reste

Serait-il possible que vos incommodités fussent venues à leur période ?

Monsieur, je vous laisse en bonnes mains

De peur de troubler mon sang, je ne veux rien envisager dans l'avenir qui me puisse déplaire

Si j'avais consulté M. Fagon, il m'y aurait envoyée [aux eaux], et m'y voilà

Son mari [de Mme de Martel] lui a écrit des ravissements de votre beauté ; il est comblé de vos politesses

Il sollicitait l'autre jour à Rennes avec une grande barbe ; quelqu'un lui demanda pourquoi il ne se faisait point raser....