Citations sur jean froissard

Et il ne fit point grand compte des François quand ils vindrent

Paris qui est cité si authentique et le chef du royaume de France

Ils avoient si grand desir de retourner chacun en sa maison que priere n'y valut rien

C'est un bon homme d'armes pour le present et un grand capitaine

Et y estoit [en la ville de Saint-Omer, messire Geffroy de Chargny], et usoit de toutes choses touchant faits d'armes, comme roi

Ainsi que François se retourna, ce bastard, qui estoit un fort varlet, lasche parmi la teste un coup d'un bracquemart si pesant, que il le pourfendit jusques aux dents, et l'abattit tout mort à terre

Le roi d'Angleterre entendit aux paroles de ce comte dessus nommé si parfaitement, que oncques puis ne lui purent issir hors de la teste

Et estoit monté sur un ginet legier et bien courant à merveille

Or avint ainsi que messire Henri de Flandre se mit un jour en la compagnie et cueillette de plusieurs chevaliers

Avec eux avoit un chevalier bretonnant, fortement vaillant

Un usage est en Angleterre, et aussi est-il en plusieurs pays, que les nobles ont grands franchises sur leur hommes et les tiennent en servage ; c'est à dire que ils doivent de droit et par coustume labourer

Le sire de Montmorency qui bien se donna de garde de ce tour....

Prenez autre imagination, car celle est deshonorable

Et si ne leur vint à nul profit qui à compter fasse

Mon neveu le roi à present a conseil de lez lui que il croit plus que soi-mesme ; et ce conseil le mainne ainsi qu'il veut

[Les Anglais] chevaucherent le chemin de Rosebourch tout contre-mont la riviere de Tuide

Et faisoit les femmes, dames, damoiselles et autres, defaire les chaussées et porter les pierres aux crenaux pour jeter aux ennemis

Le Begue de Villaines, qui estoit tousjours en doute et en soing de son fait et en cremeur de tout perdre, ouit, ce luy sembla, le son de passer sur le pavement ; si dit : j'ay oui gens, sachons quels ils sont

Nous tenir ens es franchises anciennes, dont nous sommes chartrés et bullés

Et que en leur partie ils fissent bonne guerre et aspre aux Anglois

Et s'arma chacun qui mieux mieux, et monterent à cheval ceux qui avoient chevaux

Les fourriers avoient moult de peine en querant vivres et fourrages pour les chevaux

Ainsi se persevera l'office en grand noblesse et dignité

Et encore detint le dit brigand le dit chastel et le garnit bien, et en guerroya le pays

Si leur pria ledit roi cherement, qu'ils voulsissent si bien penser et soigner de Tournay que nul dommage ne s'en prist....