Citations sur guillaume amfrye de chaulieu

Asile où n'entrèrent jamais Le tumulte et l'inquiétude

Tu vois trop mon rival et tu me vois trop peu ; Il faudrait, pour ton bien, sur cela te contraindre ; Tu crois faire durer son feu, Et tu travailles à l'éteindre

Mais mon injustice est extrême De me plaindre du goût que la cour a pour vous. Est-ce à moi d'en être jaloux, Lorsque, si j'étais roi, j'en userais de même ?

Que d'inutiles questions, Que de distinctions frivoles !

La belle sut de la beauté le prix, Si que bientôt, nouvelle Cythérée, Paris la vit en ses murs admirée

....Eh ! mon Dieu n'est point un Dieu cruel ; On ne voit point de sang ruisseler son autel

C'est lorsque j'ai senti mon âme tout entière Se ramenant en soi, faire un dernier effort, Pour braver les horreurs que l'on joint à la mort....

D'un caustique quatrain barbouiller mon tombeau

Elle qui, dans son enjouement, Sans être obscure ni caustique, Saurait bien faire une réplique Aux rébus de vos campagnards, Qu'on voit à leur style rustique, N'avoir rien lu que des Ronsards

Philomèle, au fond des forêts, Toujours de ses malheurs outrée.... Se plaignait à vous des affronts Que lui fit l'insolent Térée

De sa table, qui n'est pas mince, à de joyeux compotateurs Il fait lui-même les honneurs Mieux qu'aucun seigneur de province

C'est d'Enghien qui s'offre à mes yeux, Sur Nerwinde et Steinkerke entretenant Achille

Apprends à mépriser le néant de la vie ; Songe qu'au moment que je veux Enseigner l'art de vivre heureux, Elle s'en va m'être ravie

Ce gentil dieu, qu'on appelle Mercure, Dieu des rhéteurs, des ribleurs et fripons, Vient vous offrir présents d'autre nature

Pour un vaticinateur Que plus d'une Muse inspire, Et que tient sous son empire Phébus le divinateur, Assez peu de connaissance Des choses de l'avenir, Me paraît dans l'ignorance Où je vois votre prudence

Et c'est ce même Dieu de qui la main puissante De ma frêle machine ajusta les ressorts

Voudrais-tu bien m'ôter fruition de ces beautés....

Malade en état si piteux, Direz-vous, est inguérissable ; Et puis, que faire d'un goutteux ? La goutte est un mal incurable

N'eût-il pas fait beaucoup plus sagement De s'en tenir à la pantalonnade ?

C'est lui [Dieu] qui, se cachant sous cent noms différents, S'insinuant partout anime la nature

Jamais d'un assez long sommeil Je n'ai dormi sur le Parnasse, Pour me trouver, à mon réveil, Salué du nom de poëte ; Moi qui ne me serois vanté Que d'en avoir eu la manchette, La marotte ou la pauvreté

Sûrs que son coeur pitoyable De leurs maux se touchera

Et là d'une facile veine, Le chevalier chansonnera Quiconque le méritera

Les soins ne volent point sur l'émail des prairies Comme autour des palais d'une orageuse cour

Ainsi sans changer de maxime, Suis exactement le régime Où La Fare et moi t'avons mis ; Fais lever matin tes commis ; Pour toi, passe les nuits à table