Citations sur guillaume amfrye de chaulieu

Rendre à mon sang glacé son ancienne chaleur, à mon corps, à mes sens leur première vigueur, Et d'esprits tout nouveaux réchauffer ma pensée

Taistoi, le sultan s'apprête à voir faire quelques tours ; Çà, pour honorer la fête, Gambadez, messieurs les ours

C'est d'Enghien qui s'offre à mes yeux, Sur Nerwinde et Steinkerke entretenant Achille

Le bon maître Clément [Marot] qui, rené dans ce lieu, Naguère fut Voiture, à présent est Chaulieu

Ce n'est qu'un paisible sommeil, Que, par une conduite sage, La loi de l'univers engage à n'avoir jamais de réveil

Voudrais-tu bien m'ôter fruition de ces beautés....

Asile où n'entrèrent jamais Le tumulte et l'inquiétude

Ce jus délicieux.... vint à peine à paraître, Que de ma bouche il passa dans mon coeur ; Il y remit battement et chaleur

Déjà venaient frapper mes oreilles timides Les affreux cris du chien de l'empire des morts ; Et les noires vapeurs, et les brûlants transports Allaient de ma raison offusquer la lumière

Le temps.... Sape sans bruit le fondement De notre fragile machine, Et je ne vis plus un moment Sans sentir quelque changement Qui m'avertit de sa ruine

Et c'est ce même Dieu de qui la main puissante De ma frêle machine ajusta les ressorts

Pour te peindre ce grand revers Qui trompa notre espoir frivole Et mit nos projets à l'envers

Tu verras que celui qui si maussadement Fit parler Catulle et Lesbie N'est pas cet aimable génie Qui fit ce voyage charmant, Mais quelqu'un de l'académie

Ce renifleur avec emphase Comparera dans une phrase Vos yeux aux rayons du soleil

On sent la vapeur légère Déjà de maint vin nouveau, Qui, tout sortant du berceau, Petille dans la fougère Et menace le cerveau

Les soins ne volent point sur l'émail des prairies Comme autour des palais d'une orageuse cour

La gorge.... à force d'entonner se trouve un peu gâtée

Mais, sans vouloir tant raisonner, Quand trouverai corps gentil et coeur tendre, Qui voudra bien la goutte me donner, Je suis, abbé, tout prêt à la reprendre

Le bailli, grave personnage, Endossera l'accoutrement Sous lequel assez rarement Il rend justice en ce village

Libre de son joug le plus rude [de la cour], J'ignore ici la servitude De louer qui je dois haïr

Pour un vaticinateur Que plus d'une Muse inspire, Et que tient sous son empire Phébus le divinateur, Assez peu de connaissance Des choses de l'avenir, Me paraît dans l'ignorance Où je vois votre prudence

Apprends à mépriser le néant de la vie ; Songe qu'au moment que je veux Enseigner l'art de vivre heureux, Elle s'en va m'être ravie

D'un caustique quatrain barbouiller mon tombeau

Quand on a passé la trentaine, Ne fût-ce que d'un seul moment, On ne doit porter seulement Qu'une douce et facile chaîne

Car notre ami très cher aura Toujours vol pour la mijaurée, Collet très bien tiré, perruque bien poudrée, Et toujours il coquettera