Citations sur basselin

Pour cornette ou guidon suivre plustost on doit Les branches d'hierre ou d'if, qui monstrent où l'on boit

....l'impost, les quatriemes, Peste des biberons, Faute d'un peu de vin, feront mourir de rheumes Les pauvres compaignons

Le breuvage à grenouille ne doit estre aux celliers

La goutte un drolle n'affronte, Qui boit sans songer au compte ; Avares en sont saisis, Qui ont les escus moisis

Sur la mer je ne veulx mie En hazart mettre ma vie

Dejà le poil me grisonne, Dejà la goutte je sens

Mes bons seigneurs, je pense à mon avis, Que s'entrevoir et viziter souvent, C'est ce qui faict toujours les bons amis

Tous les drolles mes compaignons, Quand d'eux me viendra souvenir, Auront part en mes oraisons

Bon vin, fai moi raison d'une soif violente, Dont je suis au gosier très ardemment espris

Perdrons-nous, pour femme et mesgnie, De boire à tire-larigot ? Fault il laisser tout plein le pot ?

Le hareng bientost pert la vie, Quant il se sent hors de la mer ; De mesme je ne puis durer Lorsque la boisson m'est faillie

Compagnon marinier, Grande et plaine est la mer ; Le flot bat au rivage

L'amour je laisserai faire Et les dames courtiser, Il ne me faut plus qu'à boire D'autant et me reposer

Et bref le vin pris sobrement Est toujours une bonne chose

Mon estomac aussi me dit que sa nature Ne se peut pas changier, Le chargeant de pommé, qui n'est sa nourriture, Que c'est l'endommaigier

C'est un navire sans pompe, C'est un berger sans flageolet

Aussi je laisse la biere Aux Anglois et Allemans Et Flamans, Qui ont l'ame roturiere

Recipe pour ton ordinaire, Et te donne à travers les dents Du rouge sirot d'Orleans

Sa cheminée il [l'avare] boschoit, Craignant perdre la fumée

Nous sommes armés comme il faut : Alarme ! à l'assaut ! à l'assaut !

Buvant du bon, je ne crains Jamais maladie ; En despit des medecins, Je pintai toute ma vie

Le cidre ne vaut plus Qu'un carolus

S'embesoignant de nos futailles, Dieu a feru ces enraigiés ; Et la derniere des batailles Par leur trespas nous a vengiés

Certes hoc vinum est bonus : Du maulvais latin ne nous chaille, Se bien congru n'estoit ce jus

Il faut laisser le chalgrin importun à tout le moins à la table buvant