Citations sur ducis

A vos genoux bientôt s'il accourait se rendre ?

Voilà par quel motif, injurieux peut-être, Je me suis devant elle abstenu de paraître

Ô jour inespéré, Jour fait pour racheter un siècle de disgrâce !

....Tout resta mort, muet dans la nature, Le vent sans bruit, le ruisseau sans murmure

Dans un vaste désert je me crois transportée, Sur une terre aride, inculte, inhabitée

Vous n'en faites que trop la dure expérience

Soleil dont la lumière et la chaleur féconde Sont l'oeil, l'âme, la règle et la splendeur du monde

J'admire avec terreur De ce désert muet la ténébreuse horreur

Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée

Quel indigne lien vous enchaîne en ces lieux ?

Ah ! s'il me permettait ce funèbre entretien, La pâleur de mon front passerait sur le tien

Mais des ennuis d'Hamlet que faut-il que je pense ? Qui peut de ses transports aigrir la violence ?

Un besoin fatigant, un désir furieux De sortir de moi-même et de voir d'autres cieux

La main du fils des braves Du peuple de Morvan a brisé les entraves

Honorez le malheur par des soins consolants

Dis-moi donc.... Que voulais-je ? ah ! dans mon trouble extrême, Je veux.... je crains.... j'ai froid

Hurlements plaintifs

N'a-t-il pas adopté Nos climats et nos moeurs et notre liberté ?

Déjà l'ardente soif le sèche, le dévore

Le peuple élève au ciel ta valeur, ta vertu ; Mais tu n'es pour ces grands qu'un soldat parvenu

perdu, XI., Cri de l'honneur

Quand le sort une fois a marqué sa victime, Rien ne change l'arrêt, injuste ou légitime

Cruel dans l'indolence, actif en sa mollesse, Sa vile ambition s'aigrit par la paresse

Chantez le saule et sa douce verdure

Nos mains se sécheraient en touchant la couronne, Si nous savions, mon fils, à quel titre il [Dieu] la donne