Citations sur ducis

Dans tous les lieux, sans cesse ouvrant l'oeil et l'oreille, En paraissant dormir le gouvernement veille [à Venise]

Ma faute maintenant se découvre à mes yeux

Dans ces champs fécondés Par les trésors du Nil dont ils sont inondés

[J'ai] Quelquefois, sur l'Atlas, médité, près des dieux, L'éternité du temps, l'immensité des cieux

Un mortel généreux connaît mal l'imposture ; Aisément dans un autre il croit voir sa droiture

S'il ne tarit, au moins il adoucit mes larmes

Mes pas pressaient vos pas sur le sable imprimés

Ce nuage d'ennui, cette sombre langueur....

Peut-être ces débris promenés par les flots Sont-ils ceux de la nef qui portait ce héros !

Je courais, furieux dans ma rage homicide, Sur ses flancs acharné, dévorer un perfide

Si jamais d'un soupçon le plus léger nuage Affligeait sa vertu par quelque indigne outrage

Avec un coeur barbare on peut être intrépide

Heureuse solitude, Seule béatitude, Que votre charme est doux ! De tous les biens du monde Dans ma grotte profonde Je ne veux plus que vous

Mais ce feu créateur [la vie] qui sert à l'animer [un être vivant], Si je l'avais éteint, comment le ranimer ?

La main du fils des braves Du peuple de Morvan a brisé les entraves

Son âme est libre encore, et Pharasmin peut plaire, Leur âge les rapproche....

La terre .... nous paîra sa culture ; Ce bras, nerveux encore, est propre à l'entr'ouvrir

De ses feux tôt ou tard j'acquerrai quelque indice

Son coeur cacherait-il quelque orage terrible ?

[Elles] S'approchaient, me montraient avec un ris farouche

J'ai craint que de ces bois l'épaisse solitude Ne cachât un ramas de brigands révoltés

Au bout de l'horizon, mes désirs et mes yeux Reculaient pour te suivre et la terre et les cieux

Des enfants scélérats qui trompent notre amour

Les ans se sont en foule entassés sur ma tête

Ce bonheur douloureux, cette tendre langueur, L'aliment, le plaisir et le charme du coeur