Citations sur ducis

C'est moi qui, les regards attachés sur les siens, L'enivrai du poison de nos longs entretiens

Voilà ce qui m'irrite et grossit mon injure

Indigné d'y trouver, dans son sommeil paisible, à mes longs désespoirs la nature insensible

Ce Montaigu, ce père infortuné, Qu'un sort inexplicable eût ici ramené

Avec un coeur barbare on peut être intrépide

C'est moi qui la première éveillai son courage

Que me parles-tu, Vallier, de m'occuper à faire des tragédies ? la tragédie court les rues ; si je mets les pieds hors de chez moi, j'ai du sang jusqu'à la cheville

L'éclair croise l'éclair ; l''air mugit, le ciel gronde

Pour cet être enchanteur que le destin combla

Il est des grands hommes à qui l'on succède, et que personne ne remplace

Hélas ! il m'a parlé de calme, de repos, D'un long sommeil de paix qui finit tous nos maux

Caché sous des lambeaux, un reste de richesse Semble encor de son rang accuser la noblesse

Faudra-t-il que sa fille Mette à son tour le deuil, le trouble en sa famille ?

Son coeur cacherait-il quelque orage terrible ?

Dans tous les lieux, sans cesse ouvrant l'oeil et l'oreille, En paraissant dormir le gouvernement veille [à Venise]

Un lâche, un corrupteur, un traître l'a séduite

Quelques sucs bienfaisants dont la puissance active Rappelle en notre esprit sa vertu fugitive

Son front était pensif, son âme était émue

Soumis à mes travaux, aimant ma dépendance, J'ai senti les bienfaits de mon adversité

Le voyageur pourtant, le mortel égaré, Consumé par la faim, par la soif dévoré, Trouve en tout temps ici la tente de mon père

L'amour innocemment est entré dans mon coeur

Mais nous aurons bientôt abaissé son audace

Aussi tous mes sujets, les larmes dans les yeux, Porteront à l'envi vos vertus jusqu'aux cieux

Croyez-moi, ces dépits que l'orgueil vous déguise, Sont partout dangereux et surtout à Venise

Chantez le saule et sa douce verdure