Citations sur jean de la fontaine

Je chante dans ces vers les filles de Minée, Troupe aux arts de Pallas dès l'enfance adonnée

Peu s'en fallut que le soleil Ne rebroussât d'horreur vers le manoir liquide

Bien est-il vrai qu'auprès d'une beauté Paroles ont des vertus non pareilles ; Paroles font en amour des merveilles

Ce n'est pas qu'un emploi ne doive être souffert : Puisqu'on plaide et qu'on meurt et qu'on devient malade, Il faut des médecins, il faut des avocats

Et par cet apologue insigne entre les fables

Paroles font en amour des merveilles

Un [cierge] d'eux voyant la terre en brique au feu durcie Vaincre l'effort des ans, il eut la même envie

Là, sous d'âpres rochers, près d'une source pure, Lieu respecté des vents, ignoré du soleil

Qu'est-ce-là ? qu'est-ce-ci ? qu'y a-t-il là ? qu'y a-t-il ici ? Qu'est-ce là ? lui dit-il [le loup, en voyant le cou pelé du chien]

On pourrait aucunement Souffrir ce défaut aux hommes

J'ai votre argent à madame rendu,.... Déchargez-en votre livre

Ceci s'adresse à vous, esprits du dernier ordre

Hier soir sur la brune Un chat-huant s'en vint votre fils emporter

De telles gens il est beaucoup Qui prendraient Vaugirard pour Rome, Et qui, caquetant au plus dru, Parlent de tout et n'ont rien vu

De raconter quel sort les avait assemblés, Quoique sous divers points tous quatre ils fussent nés, C'est un récit de longue haleine

Ô vous pour qui les dieux ont des soins si pressants, Bourbon, Conti....

Tous deux [les médecins] s'étant trouvés différents pour la cure, Leur malade paya le tribut à nature

Au lieu qu'on nous mange, on nous gruge, On nous mine par des longueurs ; On fait tant, à la fin, que l'huître est pour le juge, Les écailles pour les plaideurs

La meute en fait curée : il lui fut inutile De pleurer aux veneurs à sa mort arrivés

Tu n'as point l'air d'un donneur de breuvage ; Je n'en dis point là-dessus davantage

Près de la forteresse [il] Assied son camp

L'on va, l'on vient, les valets font cent tours

Jupin pour chaque état mit deux tables au monde ; L'adroit, le vigilant et le fort sont assis à la première ; et les petits Mangent leur reste à la seconde

Un sien ami, voyant ces somptueux repas, Lui dit....

.... Les arbres et les plantes Sont devenus chez moi créatures parlantes