Citations sur la bruy.

Il est étonnant qu'avec tout l'orgueil dont nous sommes gonflés, et la haute opinion que nous avons de nous-mêmes et de la bonté de notre jugement, nous négligions de nous en servir pour prononcer sur le mérite des autres

Un homme sage ne se laisse gouverner ni ne cherche à gouverner les autres ; il veut que la raison gouverne seule et toujours

Semblable à cette femme qui prenait le temps de demander son masque, lorsqu'elle l'avait sur son visage

La jalousie est comme un aveu contraint du mérite

C'est le rôle d'un sot d'être importun

Quelques-uns, pour étendre leur renommée, entassent sur leurs personnes des pairies, des colliers d'ordre, des primaties, la pourpre

Il y a un pays [la cour] où les joies sont visibles, mais fausses, et les chagrins cachés, mais réels

Je doute que le ris excessif convienne aux hommes qui sont mortels

Il n'y a nuls vices extérieurs et nuls défauts du corps qui ne soient aperçus par les enfants

Ce qu'il y a jamais eu de mieux pensé, de mieux dit, de mieux écrit....

Quand on a ainsi distingué l'éloquence du barreau de la fonction de l'avocat, et l'éloquence de la chaire du ministère du prédicateur, on croit voir qu'il est plus aisé de prêcher que de plaider, et plus difficile de bien prêcher que de bien plaider

Il fait de fausses offres, mais extraordinaires, qui donnent de la défiance et obligent de rejeter ce que l'on accepterait inutilement

Qui doute que les enfants ne conçoivent, qu'ils ne jugent, qu'ils ne raisonnent conséquemment ?

Il est étrange qu'il ait fallu une loi pour régler son extérieur [de l'homme de robe] et le contraindre ainsi à être grave et plus respecté

Il paraît de temps en temps, sur la surface de la terre, des hommes rares.... ils n'ont ni aïeux ni descendants, ils composent seuls toute leur race

Je me suis abstenu de toucher à leurs personnes, pour ne parler que de leurs ouvrages dont j'ai fait des éloges critiques plus ou moins étendus

Vient-on de placer quelqu'un dans un nouveau poste, c'est un débordement de louanges en sa faveur

Nous louons ce qui est loué, bien plus que ce qui est louable

Ne puis-je pas penser après eux [Horace et Boileau] une chose vraie, et que d'autres encore penseront après moi ?

Triste condition de l'homme et qui dégoûte de la vie ! il faut suer, veiller, fléchir, dépendre pour avoir un peu de fortune, ou la devoir à l'agonie de nos proches

Lorsqu'on désire, on se rend à discrétion à celui de qui on espère ; est-on sûr d'avoir, on temporise, on parlemente, on capitule

Le brodeur et le confiseur seraient superflus, et ne feraient qu'une montre inutile, si l'on était modeste et sobre

L'homme coquet et la femme galante vont assez de pair

Grand dommage est que ceci soit sornettes

Il y en a de tels que, s'ils pouvaient connaître leurs subalternes et se connaître eux-mêmes, ils auraient honte de primer