Citations sur st-lambert

D'un canton qui l'adore il est souvent l'arbitre, Le bon sens est son code, et l'équité son titre

D'un ciel tumultueux la sombre majesté

Et le bleuet flottant qui sème ses saphirs

Leurs cris, la cornemuse et le chant des bergères Vont apprendre leur joie aux échos solitaires

On courbe l'homme, et il reste plié ; il prend cette attitude pour celle que lui donne la nature, il s'endort dans sa misère

Avec les charmes de l'amour, Vous avez eu, jusqu'à ce jour, Plus de bonbons que de louanges

Et dans l'âge avancé Le présent s'embellit des vertus du passé

Jusqu'aux fonds azurés où la voûte des airs S'unit, en se courbant, au vaste sein des mers

Les celliers sont ouverts, la cuve est réparée

Pour juge il a son coeur, pour amis ses égaux

Sur le clavier quand votre main brillante Joue avec art une pièce savante

Leurs souris dédaigneux, leurs coups d'oeil protecteurs

La peur, l'airain sonnant, dans nos temples sacrés [pendant un orage] Font entrer à grands flots les peuples égarés

Il embellit l'aurore et le soir de la vie

Le ministre éclairé qui, en changeant la forme de notre militaire, a diminué le nombre des officiers

Aux êtres animés tu donnas l'existence, Pour épancher sur eux ta vaste bienfaisance

Cet excellent vieillard que vous voyez sur cette pierre se pénétrant des premiers rayons du soleil et cherchant à se ranimer par les douces influences de l'aurore et du printemps

De leur toit délabré j'écartai la misère

Le tonnerre et les vents déchirent les nuages

Près de là le ruisseau roule, tombe en cascades, Et fuit sous des lilas recourbés en arcades

Je m'occupe, je pense, et j'ai pour volupté Ce charme que le ciel attache à la bonté

Le jour, sur leur tombeau, j'allais verser des pleurs, Et je veillais la nuit pour sentir mes douleurs

Et déjà le chagrin pesait moins sur mon coeur

Il les mène à sa table oublier leur querelle, Et Bacchus scelle entre eux une paix éternelle

Je t'ai perdu ; près de ta cendre Je viens jouir de ma douleur