Citations sur victor hugo

Vous êtes, ô vallon, la retraite suprême, Où nous avons pleuré, nous tenant par la main

Celui qui bassement et tortueusement Se venge...

Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle

C'est moi qui marque leur séjour, Aux réprouvés de ma colère, Comme aux élus de mon amour

On dirait qu'en ces jours où l'automne décline, Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt

A-t-il donc ébréché le sabre de son père ?

Qu'at-il donc le pacha, le vizir des armées ? Disaient les bombardiers, leurs mèches allumées ?

... ces jeunes beautés qu'elle effaçait encor Croyaient voir [en la fille de Pharaon] la fille de l'onde

Ta vie et tes pensées Autour d'un souvenir, chaste et dernier trésor, Se traînent dispersées

.... L'eau sainte où trempe un buis bénit

L'Alhambra !... Forteresse aux crénaux festonnés et croulants, Où l'on entend la nuit de magiques syllabes

Enfant, on me disait que les voix sibyllines Promettaient l'avenir aux murs des sept collines

.... La poussière des cascatelles Seule a mouillé son luth [d'Horace] de myrtes couronné !

Ô France, France aimée et qu'on pleure toujours, Je ne reverrai pas ta terre douce et triste, Tombeau de mes aïeux et nid de mes amours

Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies

Nous entendrons.... Ces millions de morts, moisson du Fils de l'homme, Sourdre confusément dans leurs sépulcres, comme Le grain dans le sillon

Que me font ces châteaux, ruines féodales, Si leur donjon moussu n'entend point sur ses dalles Un pas léger courir à côté de mes pas ?

Comme il était rêveur au matin de son âge !

Et moi, je vais rester, souffrir, agir et vivre ; Voir mon nom se grossir dans les bouches de cuivre De la célébrité

La frissonnante libellule Mire les globes de ses yeux Dans l'étang splendide, où pullule Tout un monde mystérieux

L'incendie, attaquant la frégate amirale, Déroule autour des mâts son ardente spirale

Par leur belle détrempée Les félons seront honnis

Le soir tombait, la lutte était ardente et noire

Sans pouvoir réunir ses tronçons mutilés Qui rampent et qui saignent

L'oiseau cache son nid, nous cachons nos amours