Citations sur victor hugo

Ce saint homme, Qui m'assomme De latin

Une duègne, affreuse compagnonne Dont la barbe fleurit et dont le nez trognonne

La chaste obscurité des branches murmurantes

Il [le feu du ciel à Sodome] fond comme cire Agate, porphyre, Pierres du tombeau

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie

Voici la fête d'Olympie ! Tressez l'acanthe et le laurier

Tandis que la foule Autour de lui roule, Satan joyeux foule L'autel et la croix

Bientôt je distinguai, confuses et voilées, Deux voix dans cette voix [la voix de l'océan] l'une à l'autre mêlées, De la terre et des mers s'épanchant jusqu'au ciel.... Et je les distinguai dans la rumeur profonde, Comme on voit deux courants qui se croisent sous l'onde

Rien de plus matériel que la théogonie antique ; loin qu'elle ait songé, comme le christianisme, à diviser l'esprit du corps, elle donne forme et visage à tout, même aux essences, même aux intelligences

Oh oui ! la terre est belle et le ciel est superbe

Les noirs linceuls des nuits sur l'horizon se posent

Dans la vallée ombreuse, Reste où ton Dieu te creuse Un lit plus abrité

Nous entendrons.... Ces millions de morts, moisson du Fils de l'homme, Sourdre confusément dans leurs sépulcres, comme Le grain dans le sillon

Mes spahis Qui poussaient leurs chevaux par les champs de maïs

Quel est donc ce brigand qui, là-bas, nez au vent, Se carre, l'oeil au guet et la hanche en avant, Plus délabré que Job et plus fier que Bragance ; Drapant sa gueuserie avec son arrogance ?

L'Égypte.... Dans sa robe de sable enfonce enveloppés Ses colosses camards, à la face frappés Par le pied brutal de Cambyse....

Quand l'ouragan mugit, quand des monts brûlants s'ouvrent

Aucune loi ne peut, sans que l'équité saigne, Faire expier à tous ce qu'a commis un seul

Alors la masure, où la mousse Sur l'humble chaume a débordé, Montre avec une fierté douce Son vieux mur, de roses brodé

Vous aimez madame et ses yeux noirs, Vous y venez mirer les vôtres tous les soirs

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées ; Je les vois, je les vois ; elles me disent : viens, Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées, Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées

Qu'un songe au ciel m'enlève ; Que, plein d'ombre et d'amour, Jamais il ne s'achève, Et que la nuit je rêve à mon rêve du jour !

Mystérieux abîme où l'esprit se confond ! à quelques pieds sous terre un silence profond, Et tant de bruit à la surface !

Un même jour.... voyait Moreau monter au char de la victoire, Et son père au char du trépas

Un flot tournoyant