Citations sur victor hugo

Ami, vous revenez d'un de ces longs voyages Qui nous font vieillir vite et nous changent en sages, Au sortir du berceau

L'esprit de minuit passe, et répandant l'effroi, Douze fois se balance au battant du beffroi

Ces rois dont les chevaux ont du sang jusqu'au ventre

Mais attends que l'hiver s'en aille, et tu vas voir Une feuille percer ces noeuds si durs pour elle, Et tu demanderas comment un bourgeon frêle Peut, si tendre et si vert, jaillir de ce bois noir

Sur deux rangs le cortége ondoie

Dors, ô fils d'Apollon ; ses lauriers te couronnent ; Dors en paix : les neuf soeurs t'adorent comme un roi ; De leurs choeurs nébuleux les songes t'environnent, La lyre chante auprès de toi

Archers, mes compagnons de fêtes, Faites Votre épieu lisse et vos cornets Nets

Je courus à la grève et ne vis qu'un linceul De brouillards et de nuit, et l'horreur, et moi seul

L'infiniment petit, monstrueux et féroce, Et, dans la goutte d'eau, les guerres du volvoce Avec le vibrion

Une duègne, affreuse compagnonne Dont la barbe fleurit et dont le nez trognonne

C'est donc à dire Que je ne suis qu'un vieux, dont les jeunes vont rire ?

Et l'on ne songe plus ... Que tout près, par les bois et les ravins caché, Derrière le ruban de ces collines bleues, à quatre de ces pas que nous nommons des lieues, Le géant Paris est couché

À l'heure où l'on entend lentement revenir Les grelots du troupeau qui bêle

Écoute-moi, visir de ces guerriers sans nombre, Ombre du padischah qui de Dieu même est l'ombre

L'Alhambra !... Forteresse aux crénaux festonnés et croulants, Où l'on entend la nuit de magiques syllabes

Dans la brune clairière où l'arbre au tronc noueux Prend, le soir, un profil humain et monstrueux

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée

Là c'est l'artillerie aux cent gueules de fonte

L'eau du saint fleuve [Jourdain] emplit sa gourde voyageuse [de Chateaubriand]

Aucune loi ne peut, sans que l'équité saigne, Faire expier à tous ce qu'a commis un seul

C'est que l'amour, la tombe, et la gloire et la vie, L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon ou propice ou fatal Fait reluire et vibrer mon âme de cristal

Que d'alarmes ! Que de larmes ! Un pas d'armes, C'est très beau !

Que je voie.... Les étoiles des chars se croiser dans les rues, Et serpenter le peuple en l'étroit carrefour

Mais eux [les morts], si tu savais de quel sommeil ils dorment ; Leurs lits sont froids et lourds à leurs os qu'ils déforment

Dieu ! quelle masse au loin semble, en sa marche immense, Broyer la terre sous son poids