Citations sur victor hugo

Et leurs pas, ébranlant les arches colossales, Troublent les morts couchés sous le pavé des salles

Comme elle court [Lazzara] !... Par les chemins perdus, par les chemins frayés

Pour eux [les poëtes] rien n'est muet, rien n'est froid, rien n'est mort

Ayant dans votre esquif, qui des nôtres s'isole, Deux choses seulement, la voile et la boussole, Votre âme et votre Dieu

Ô vastes cieux ! ô profondeurs sacrées ! Morne sérénité des voûtes azurées !

L'onde incendiaire [l'océan de flamme qui dévore Sodome] Mord l'îlot de pierre Qui fume et décroît

....Je veux aujourd'hui folâtrer avec vous Au sein des vagues murmurantes

Le val était désert, l'ombre épaisse...

Rhéteurs embarrassés dans votre toge neuve

Ce sont les lavandières Qui passent en chantant là-bas dans les bruyères

Je vivrai de lumière, D'extase, de prière, Oubliant, oublié

Les Turcs ont passé là : tout est ruine et deuil

C'est que l'amour, la tombe, et la gloire et la vie, L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon ou propice ou fatal Fait reluire et vibrer mon âme de cristal

Depuis qu'Albaydé dans la tombe a fermé Ses beaux yeux de gazelle

C'est l'orgie opulente enviée au dehors, Contente, épanouie, Qui rit, et qui chancelle, et qui boit à pleins bords, De flambeaux éblouie

L'infiniment petit, monstrueux et féroce, Et, dans la goutte d'eau, les guerres du volvoce Avec le vibrion

Soudain à leurs regards [des archers] une lueur rampante En bleuâtres sillons sur la hauteur serpente

Je lui dis : vous étiez du beau siècle amoureux ; Sylvain, qu'avez-vous vu, quand vous étiez heureux ?

Celui qui bassement et tortueusement Se venge...

Les dragons chevelus, les grenadiers épiques, Et les rouges lanciers....

Et ma lyre aux fibres d'acier A passé sur ces âmes viles, Comme sur le pavé des villes L'ongle résonnant du coursier

Je puis maintenant dire aux rapides années : Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir

Si l'on vous dit que l'art et que la poésie, C'est un flux éternel de banale ambroisie

Jeune je m'éteindrai laissant peu de mémoire....

Quand l'été vient, le pauvre adore ! L'été, c'est la saison de feu, C'est l'air tiède et la fraîche aurore....