Citations sur victor hugo

Que me font ces châteaux, ruines féodales, Si leur donjon moussu n'entend point sur ses dalles Un pas léger courir à côté de mes pas ?

L'incendie, attaquant la frégate amirale, Déroule autour des mâts son ardente spirale

Ce n'est pas l'humble ver, les abeilles dorées, La verte demoiselle, aux ailes bigarrées, Qu'attendent ses petits [de l'aigle], béants, de faim pressés

La double muraille de rochers reparaît, figurant, à chaque instant, de grands donjons en ruine

Sur ses membres gonflés la corde se replie, Et comme un long serpent resserre et multiplie Sa morsure et ses noeuds

.... Quand brûlaient au sein des flots fumants Les capitans-pachas avec leurs armements

De blancs minarets dont l'aiguille s'élance

Sa séve, nuit et jour, s'épuisait aux orgies

Je contemple longtemps vos créneaux meurtriers, Et la tour octogone et ses briques rougies

Ô seigneur mal venu de ce superbe lieu !

Si, tremblant à ces bruits étranges, Quelque nocturne voyageur En se signant demande aux anges Sur qui sévit ce dieu vengeur

Longtemps après sa chute [de la bombe], on voit fumer encore La bouche du mortier, large, noire et sonore

Les retraites d'amour, au fond des bois perdues

Et, sans le bruit de vos bastilles, N'ai-je donc pas assez, mes filles, De l'assourdissement des flots ?

César t'eût confié sa cendre, Et c'est toi qu'eût pris Alexandre Pour lui tailler le mont Athos

[Ils] Poursuivent un oeil noir dessous la jalousie à travers l'éventail

Il a dit à la mortelle : Vite ! éblouis ton amant ; Avant de mourir, sois belle ; Sois un instant étincelle, Puis cendre éternellement

Telles, quand une bombe, ardente, meurtrière, Décrit dans le ciel noir sa courbe incendiaire

Saverny : Réconcilions-nous, ma petite Marie ! - Marion : Réconcilions-nous de moins près, je vous prie

Sur mon passé rien ne surnage Des vains rêves de mon jeune âge

Qu'at-il donc le pacha, le vizir des armées ? Disaient les bombardiers, leurs mèches allumées ?

Ami, cache ta vie et répands ton esprit

Oui, je suis jeune encore ; et, quoique sur mon front, Où tant de passions et d'oeuvres germeront, Une ride de plus chaque jour soit tracée....

Que peu de temps suffit pour changer toutes choses ! Nature au front serein, comme vous oubliez !

Comme une antique aïeule aux prévoyants discours