Citations sur victor hugo

Du Saint des Saints ému les feux se découvrirent, Tous les cieux un moment brillèrent dévoilés

Un grand obélisque tronqué, posé sur un énorme dé figurant un sarcophage romain

Souvent ma muse aventurière Ceignit la ceinture guerrière Et l'écharpe des paladins

Longtemps après sa chute [de la bombe], on voit fumer encore La bouche du mortier, large, noire et sonore

Venez tous ! soit qu'au sein des jeux et des alarmes, Votre écu de Milan porte le vert dragon, Le manteau noir d'Agra semé de blanches larmes....

Hélas ! et vous feriez une ceinture au monde Du sillon du vaisseau

Ô flots, que vous savez de lugubres histoires !.... Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées, Que vous avez le soir quand vous venez vers nous !

... mais l'église est sale ; mais les sculptures de François 1er sont emmargouillées de badigeon jaune

Enfant, rêve encore ! Dors, ô mes amours !

Les Turcs ont passé là : tout est ruine et deuil

J'aimais l'essaim d'oiseaux funèbres Qui sur les toits, dans les ténèbres, Vient grouper ses noirs bataillons

Un même jour.... voyait Moreau monter au char de la victoire, Et son père au char du trépas

La royauté.... De la chaîne d'airain qui lie au ciel les trônes A retrouvé l'anneau perdu

Ce reflet émané du corps de Lucifer, C'était le pâle jour qu'il traîne en nos ténèbres, Le rayon sulfureux qu'en des songes funèbres Il nous apporte de l'enfer !

Le val était désert, l'ombre épaisse...

Montre-moi l'Éternel donnant comme un royaume Le temps à l'éphémère et l'espace à l'atome

Mais attends que l'hiver s'en aille, et tu vas voir Une feuille percer ces noeuds si durs pour elle, Et tu demanderas comment un bourgeon frêle Peut, si tendre et si vert, jaillir de ce bois noir

Nous entendrons.... Ces millions de morts, moisson du Fils de l'homme, Sourdre confusément dans leurs sépulcres, comme Le grain dans le sillon

Le bleu manteau des rois pouvait gêner vos pas ; La pourpre [la pourpre impériale] vous va mieux ; le sang n'y paraît pas

La colère peut être folle et absurde ; on peut être irrité à tort ; on n'est indigné que lorsqu'on a raison au fond par quelque côté

Tout reprend son âme, L'enfant son hochet, Le foyer sa flamme, Le luth son archet

Quel est donc ce brigand qui, là-bas, nez au vent, Se carre, l'oeil au guet et la hanche en avant, Plus délabré que Job et plus fier que Bragance ; Drapant sa gueuserie avec son arrogance ?

Mystérieux abîme où l'esprit se confond ! à quelques pieds sous terre un silence profond, Et tant de bruit à la surface !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées ; Je les vois, je les vois ; elles me disent : viens, Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées, Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées

Ami, cache ta vie et répands ton esprit