Citations sur racan

La reine, qui m'entend, peut me désavouer ; Elle m'a vu toujours ardent à vous louer

N'est-ce pas ce grand soin où s'occupe sans cesse Notre sage princesse à nourrir ses enfants pour l'appui de tes lois ?

Et [Dieu] ne dédaigne pas de prendre la conduite Des moindres d'ici-bas

Il laboure le champ que labourait son père

Allez, bouquin puant, faire l'amour aux chèvres

Où, toujours pris absolument et sans nom, passe au sens de à quoi, en quoi ? Ah ! pauvre malheureuse, hélas ! où pensais-tu Alors que tu faisais ce tort à la vertu ?

Aucunesfois des chiens il suit la voix confuse

Toi qui promets à tous que ta bonté propice Se rendra pitoyable aux pécheurs repentis

Le mesme jour qui voit leur bouton demi-clos, Le voit s'épanouir, fanir, tomber à terre

Il voit de toute part combler d'heur sa famille, La javelle à plein poing tomber sous la faucille

Mais tout ce que je fais ne me profite rien

Les coqs ne chantent point, je n'entends aucun bruit, Sinon quelques zéphyrs, qui le long de la plaine Vont cajolant tout bas les nymphes de la Seine [c'est-à-dire, caressant, frôlant les eaux de la Seine]

Je sais qu'il nous faut tous fuir de ces objets Qui laissent dans nos coeurs l'impression du vice

Paissez, chères brebis, jouissez de la joie Que le ciel nous envoie ; à la fin sa clémence a pitié de mes pleurs

La gloire des mortels n'est qu'ombre et que fumée

Ainsi l'homme qui fuit l'abord des médisants Et chemine en la voie où le Seigneur l'adresse, A pour sa récompense une heureuse vieillesse

Il me faut leurs deux noms dans un cerne graver Pour rendre de tous points ma figure accomplie

Vous souffrez, sans mon su, l'affection secrète De ce pauvre inconnu qui n'a que sa houlette

La Seine dans son lit verra plutôt son onde Rebrousser contre-mont sa source vagabonde

Racan a fait cette faute : La voici qu'elle vient plus belle que l'aurore

Il semble que sa flamme, en cette amour nouvelle, Ne cherche autre raison que de m'être infidèle

Tout le soin que j'y prends ne profite de rien ; Leur esprit aveuglé n'estime que le bien

Les oiseaux des bois et des plaines Chantent leurs amoureuses peines, Qui renaissent au renouveau

Quel malheureux destin vous conduit à présent Dedans cette vallée effroyable et profonde, Où, pour fuïr de vous, je fuis de tout le monde ?

Je ne saurais choisir un plus parfait berger ; Tout le mal que j'y trouve est qu'il est étranger