Citations sur racan

Tircis, il faut songer à faire la retraite, La course de nos jours est plus qu'à demi faite

Il semble que sa flamme, en cette amour nouvelle, Ne cherche autre raison que de m'être infidèle

Ma fille, à quelle fin Voulez-vous aujourd'hui vous lever si matin ? Le soleil n'a pas bu l'aiguail de la prairie

Je sais qu'il nous faut tous fuir de ces objets Qui laissent dans nos coeurs l'impression du vice

Vous attirez les coeurs avec un tel aimant, Que qui n'a point d'amour n'a point de sentiment

La reine, qui m'entend, peut me désavouer ; Elle m'a vu toujours ardent à vous louer

Qu'ils soient au lieu de moi, le reste de leurs ans, La butte du mépris dont ils m'ont fait la proie

Ces bizarres esprits

Il ne va point fouiller aux terres inconnues, à la merci des vents et des ondes chenues

Ils fomentent la guerre en demandant la paix

Paissez, chères brebis, jouissez de la joie Que le ciel nous envoie ; à la fin sa clémence a pitié de mes pleurs

Que, pendant ces discords, j'ai de fois désiré Le repos retiré De qui tant de grands saints nous ont montré l'exemple !

Ô cruauté du sort qui n'a jamais de cesse !

Je saute à bas du lit, je cours à la fenêtre, J'ouvre et hausse la vue, et ne vois rien paraître

Depuis le premier jour que je vis Arténice, Et qu'elle prit en gré les voeux de mon service

Elle n'a plus d'attraits pour autre que pour lui ; Qui l'en veut divertir perd son temps et sa peine

La Seine dans son lit verra plutôt son onde Rebrousser contre-mont sa source vagabonde

Voyez-vous au-dessous de ce petit coupeau Le berger Alcidor qui mène son troupeau ?

Les troupeaux que la faim a chassés des bocages à pas lents et craintifs entrent dans les gagnages

Mon fils, tout ira bien, pourvu que promptement Vous voyiez Arténice

Quel malheureux destin vous conduit à présent Dedans cette vallée effroyable et profonde, Où, pour fuïr de vous, je fuis de tout le monde ?

Il [le paysan] voit de toute part combler d'heur sa famille, La javelle à plein poing tomber sous sa faucille