Citations sur racan

Tircis, il faut songer à faire la retraite, La course de nos jours est plus qu'à demi faite

Tout le soin que j'y prends ne profite de rien ; Leur esprit aveuglé n'estime que le bien

Vous attirez les coeurs avec un tel aimant, Que qui n'a point d'amour n'a point de sentiment

Les oiseaux des bois et des plaines Chantent leurs amoureuses peines, Qui renaissent au renouveau

....Ces membres pelus, robustes et nerveux

Racan a fait cette faute : La voici qu'elle vient plus belle que l'aurore

De quels ruisseaux de pleurs le rapaiserez-vous [Dieu], Pour faire détourner de vos coupables têtes Les traits de son courroux ?

Ils fomentent la guerre en demandant la paix

Prince, l'aise et l'amour des âmes et des yeux

Et leur dévotion, ou véritable ou feinte, Sera partout en vue à ce Dieu tout puissant

La plus belle moisson est sujette à la grêle, Et souvent elle n'a que des fleurs pour du fruit

Et si rien à présent peut troubler son bonheur, C'est de te voir pour lui répandre tant de larmes

Vous souffrez, sans mon su, l'affection secrète De ce pauvre inconnu qui n'a que sa houlette

[M. de Termes, du haut du ciel] .... Voit comme fourmis marcher nos légions Dans ce petit amas de poussière et de boue, Dont notre vanité fait tant de régions

Ses yeux, qui demi-morts dans les miens se mirèrent, Bien mieux que ses discours de sa foi m'assurèrent

Où, toujours pris absolument et sans nom, passe au sens de à quoi, en quoi ? Ah ! pauvre malheureuse, hélas ! où pensais-tu Alors que tu faisais ce tort à la vertu ?

Et [Dieu] ne dédaigne pas de prendre la conduite Des moindres d'ici-bas

Oubliez, oubliez l'amour de ce berger, Et prenez en son lieu quelque bon ménager

N'est-ce pas ce grand soin où s'occupe sans cesse Notre sage princesse à nourrir ses enfants pour l'appui de tes lois ?

Telle est cette illustre province Où chacun peut se faire prince, Se cantonner en son quartier

Les coqs ne chantent point, je n'entends aucun bruit, Sinon quelques zéphyrs, qui le long de la plaine Vont cajolant tout bas les nymphes de la Seine [c'est-à-dire, caressant, frôlant les eaux de la Seine]

La Seine dans son lit verra plutôt son onde Rebrousser contre-mont sa source vagabonde

Je ne saurais choisir un plus parfait berger ; Tout le mal que j'y trouve est qu'il est étranger

Il le faut avouer avecque vérité, Il me passoit en tout fors en fidélité

Paissez, chères brebis, jouissez de la joie Que le ciel nous envoie ; à la fin sa clémence a pitié de mes pleurs