Citations sur baif

Ne tirons pas au doigt mouillé Pour jouer à cligne-musette

....Recouvrant la parole : Pardonnez-moy, dit-il, ma reprise [réprimande] trop folle, Ô vous que j'ay repris...

Où sont les trepieds de Clare, Les devinoirs de Patare, Où tu devines de loing ?

Comme font les garsons au jeu de frapemain, Qui se mussent la teste et la monstrent soudain

Un sombre obscur caveau... Dans le tufeau cavé....

Tes egnes [aines] et tes gigoteaux Sont marquetez de maquereaux

Donc, sans les mettre à mort, leur figure defait ; En houpeaux de poil roux leur blonde cheveleure Se change, assauvageant leur douillette encoleure, D'espaule et d'estomac en large se harpans, Evidez par le flanc desjà penchent rampans

Ô le plaisir que c'est de sentir venir moindre [italien venir meno, défaillir] Son ame, tant amour heureusement l'estreint

Son blanc fanon [du taureau enlevant Europe] est plus que neige blanc

Et qui pourra les grains de l'arene sommer, Que l'eau de l'Ocean lave aux bords de la mer ?

Ce sont chucas et corbeaux qui croassent En vain contre eux....

Coc chante ou non, viendra le jour

Partout roullent les fruits du plein cor d'abondance

L'autre durant ton heur suivira ta fortune

Qu'il te pousse à chef bas dans les flammeuses ondes De Phlegeton roulant ses soufrieres profondes

.... Appuyé sur le machon de sa charrue

[Les animaux] .... qui ont leur repaire aux caveins des montagnes

Age pervers, qui se veautre en ordure ! Une putain, un monstre de nature, Un nain, un fou, un matassin emporte Tout ce qu'il veut....

Et s'estant aperceu que l'eau, de force estrange, Avoit fait dedans luy si merveilleux echange Qu'homme entier y entrant, n'en sortoit qu'à demy, Et son corps esmalé s'y estoit afemmy [efféminé]

Le jeu lors et les ris, les libres chansonetes (Car tout est de vendange), et les gayes sornetes, Regne entre les garçons, qui, aux filles meslez, Emplissent les hoteaux de raisins grivelez

Apollon brusle et s'avance ; La chienne oit [entend] comme il s'eslance, Froissant des coudres le fort ; Elle aboye à sa presence, Et la nymphe desendort

Ainsi vous, bonnes menageres, Qui tenez les heures bien cheres En la primeur de vostre ver [printemps]

....Et comme des nuages Paroissent enflammés de meslez peinturages

Qu'elle [Pénélope] toutes les nuits detissoit ses journées, Tandis qu'elle attendit un homme vingt années

La Cypris de sa main cueut trois pommes dorées