Citations sur corneille

Mais du haut de son trône elle aime mieux me rendre Ces froideurs que pour elle on me força de prendre

Faites ouvrir le champ, vous voyez l'assaillant

Tel contre vous et moi s'osera révolter, Qui contre un si grand corps craindrait de s'emporter

Et que puis-je espérer qu'un tourment éternel, Si je poursuis un crime, aimant le criminel ?

Les accommodements ne font rien en ce point

Ne me refusez pas ce bonheur souverain

J'ai conquis votre coeur au péril de ma vie

Et soyez sûr que même le trépas Ne peut rompre des noeuds que l'amour ne rompt pas

Mais n'as-tu point appris de qui j'ai reçu l'être ?

Des deux côtés j'offense et ma gloire et les dieux

Ma raison, il est vrai, dompte mes sentiments ; Mais, quelque autorité que sur eux elle ait prise, Elle n'y règne pas, elle les tyrannise

La preuve est convaincante et l'exemple suffit

Mais elle-même vient ; hélas ! à quel dessein ?

Quand j'ai voulu me taire, en vain je l'ai tâché

Et qu'il faille ajouter à vos titres d'honneur La noble qualité de mauvais suborneur

Mais quel fruit pensez-vous en pouvoir recueillir ?

L'empire est à donner, et le sénat s'assemble Pour choisir une tête à ce grand corps qui tremble

Le seul pour qui je tâche à le rendre visible [mon coeur] Ou n'ose en rien connaître ou demeure insensible

On le souffre d'abord, mais la suite importune

Puisqu'en un même jour l'ardeur d'un même zèle Achève le destin de son amant et d'elle

L'un conçoit de l'envie, et l'autre de l'ombrage

Ne t'épouvante point, tout vient en sa saison

Loin de t'excuser tu couronnes ton crime

Reçois le consulat pour la prochaine année

Non, non, ce cher objet à qui j'ai pu déplaire, Ne peut pour mon supplice avoir trop de colère