Citations sur poly. iv 2

Saintes douceurs du ciel, adorables idées, De vos sacrés attraits les âmes possédées Ne conçoivent plus rien qui les puisse émouvoir

Et la foudre qui va partir, Toute prête à crever la nue, Ne peut plus être retenue

Et mes yeux, éclairés des célestes lumières, Ne trouvent plus aux siens [de Pauline] leurs grâces coutumières

Honteux attachement de la chair et du monde....

Mon coeur, d'un saint zèle enflammé, Ne goûte plus l'appât dont il était charmé

Et les glaives qu'il tient pendus Sur les plus fortunés coupables Sont d'autant plus inévitables Que leurs coups sont moins attendus

Toute votre félicité.... En moins de rien tombe par terre, Et, comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité

[Honneurs, plaisirs] Ainsi n'espérez pas qu'après vous je soupire ; Vous étalez en vain vos charmes impuissants

Et la foudre qui va partir, Toute prête a crever la nue, Ne peut plus être retenue Par l'attente du repentir

Saintes douceurs du ciel, adorables idées, Vous remplissez un coeur qui vous peut recevoir

Tigre altéré de sang, Décie impitoyable, Ce Dieu t'a trop longtemps abandonné les siens.... Encore un peu plus outre, et ton heure est venue

Ainsi [flatteuses voluptés] n'espérez pas qu'après vous je soupire ; Vous étalez en vain vos charmes impuissants

Saintes douceurs du ciel, adorables idées

Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité

Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre

Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre, Et, comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité

Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre ; Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre

Source délicieuse en misères féconde, Que voulez-vous de moi, flatteuses voluptés ?

Vous promettez beaucoup et donnez davantage