Citations sur corneille

Sa gorge enfle, et du sang dont le cours s'épaissit, Le passage se ferme ou du moins s'étrécit

.... Tant qu'on m'a laissée en quelque liberté, J'ai voulu me défendre avec civilité

Qu'un long âge apprête aux hommes généreux Au bout de leur carrière un destin malheureux !

Nos ennemis vaincus attendent avec joie Qu'un des partis défaits leur donne l'autre en proie

Maxime est comme moi de ses plus confidents

Sa frayeur a paru sous sa fausse allégresse

Madame, encore un coup, pensez-y mûrement

La paix finit la haine

Mais comme il est permis Contre qui que ce soit de servir ses amis

Je flattais ta manie, afin de t'arracher Du honteux précipice où tu vas trébucher

Que ne peuvent, grand roi, tes hautes destinées Me rendre la vigueur de mes jeunes années ! Qu'ainsi qu'au temps du Cid je ferais de jaloux !

On demande que, neutre en ces dissensions, Je laisse aller le sort de vos deux nations

Qu'il vive et s'il se peut que l'ingrat me demeure

Mais vous seriez pour lui fort aise d'obéir

Par les hautes vertus et les illustres marques Qui font briller en lui le sang de vos monarques

Le temps se perd, seigneur

Hélas ! s'il est ainsi, quel malheur est le mien ? Je soupire, j'endure, et je n'avance à rien

Ne soyez plus de glace à qui brûle pour vous

S'il la sauve, peut-être on trouvera dans Rome Plus de coeur que de crime en l'ardeur d'un jeune homme

Il a besoin d'un gendre.... Qui soutienne des ans penchés dans le tombeau

Et les noeuds de l'hymen, durant nos bons destins

On perd souvent l'acquis à vouloir davantage

Consultons des grands dieux la majesté sacrée, Et voyons si ce change à leurs bontés agrée

Dussé-je me trahir, Puisque vous le voulez, je jure d'obéir

Après tant de hauts fait il m'est bien doux, seigneur, De voir sous les lauriers qui vous couvrent la tête Un si grand conquérant être encor ma conquête