Citations sur corneille

Affranchis-le [mon coeur] de tous ses vices, Déracine ses passions, Efface les impressions Qu'y forment les molles délices

Allons briser ces dieux de pierre et de métal

Tel Sophocle à cent ans charmait encore Athènes, Tel bouillonnait encor son vieux sang dans ses veines

Beaucoup par un long âge ont appris comme vous Que le malheur succède au bonheur le plus doux ; Peu savent comme vous s'appliquer ce remède

Vous dirai-je les noms de ces grands personnages ?

Ah ! quel âpre tourment ! quels douloureux abois !

La timide équité détruit l'art de régner

Sa gorge enfle, et du sang dont le cours s'épaissit, Le passage se ferme ou du moins s'étrécit

Je ne m'étendrai pas davantage sur ce poëme ; tout irrégulier qu'il est, il faut qu'il ait quelque mérite, puisqu'il a surmonté l'injure des temps et qu'il paraît encore sur nos théâtres, bien qu'il y ait plus de vingt-cinq années qu'il est au monde, et qu'une si longue révolution en ait enseveli beaucoup sous la poussière qui semblaient avoir plus de droit que lui de prétendre à une si heureuse durée

Ou Rome à ses agents donne un pouvoir bien large, Ou vous êtes bien lent à faire votre charge

Il voudrait pour m'aimer que j'eusse d'autres charmes, Que l'éclat de mon sang, mieux soutenu de biens....

On parle d'eaux, de Tibre et l'on se tait du reste

L'amour n'est qu'un plaisir, l'honneur est un devoir

Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang, Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang

Il aime mieux se jeter aux pieds de cette marâtre impérieuse qu'il hait et qu'il a bravée, que de perdre des prières et des soupirs auprès d'un père qui l'aime dans le fond de l'âme, et n'oserait lui rien accorder

Tous regardent l'empire ainsi qu'un bien commun

Apaisez son courroux

Ces perfides tous deux se sont dits aujourd'hui Et subornés par vous et subornés par lui

Mais au lieu de goûter ces grossières amorces

Et je tiendrai toujours mon bonheur infini, Si les miens sont vengés, et le tyran puni

Et toi que me veux-tu, Tendresse dangereuse autant comme importune ?

Allons fouler aux pieds ce foudre ridicule

Leurs trônes mis en cendres

Ah ! ce n'est pas ces soins que je veux qu'on me die

D'un lien conjugal joindre ces deux amants, C'est briser tous mes fers et finir mes tourments