Citations sur sertor. iii 2

Protéger hautement les vertus malheureuses, C'est le moindre devoir des âmes généreuses

Je n'ai pour ennemis que ceux du bien commun, Je leur fais bonne guerre, et n'en proscris pas un

C'est l'unique sujet qu'il m'a donné de plainte

Je lui prête mon bras sans engager mon âme ; Je m'abandonne au cours de sa félicité, Tandis que tous mes voeux sont pour la liberté

Ce franc aveu sied bien aux grands courages

Il est doux de revoir les murs de la patrie

L'ardeur de voir de près un si fameux héros

L'expérience nous a appris.... Mes exemples, un jour, ayant fait place aux vôtres, Ce que je vous apprends, vous l'apprendrez à d'autres

Tout mon coeur s'applique Aux soins de rétablir un jour la république

Il rend de vos vertus les peuples amoureux

L'inimitié qui règne entre nos deux partis N'y rend pas de l'honneur tous les droits amortis

Si c'est un sénat qu'un amas de bannis

[Vous] Aiderez aux Romains à faire essai d'un maître

Permettez qu'à mon tour je parle avec franchise

Je juge comme vous sur la foi de mes yeux, Et laisse le dedans à pénétrer aux dieux

Comme je ne vois pas dans le fond de son coeur

L'estime et le respect sont de justes tributs Qu'aux plus fiers ennemis arrachent les vertus

Du nom de dictateur, du nom de général, Qu'importe, si des deux le pouvoir est égal ? Les titres différents ne font rien à la chose

Mais si je m'en rapporte aux esprits soupçonneux, Vous [Pompée] aidez aux Romains à faire essai d'un maître, Sous ce flatteur espoir qu'un jour vous pourrez l'être

Les siéges, les assauts, les savantes retraites

Et ceux qu'aura ma mort saisis de mon emploi, S'instruiront contre vous, comme vous contre moi

L'inimitié qui règne entre nos deux partis

Ce discours rebattu Lasserait une austère et farouche vertu

Et, sur les bords du Tibre, une pique à la main, Lui demander raison [à Sylla] pour le peuple romain

Si je commande ici, le sénat me l'ordonne