Citations sur lebrun

J'ai grand regret à la féerie

Ta plainte.... glisse l'amour dans son sein

Vive Homère ! que Dieu nous garde Et des Fingals et des Oscars, Et du sublime ennui d'un barde Qui chante au milieu des brouillards !

Par quel rapide essor la sublime pensée Des prisons du cerveau tout à coup élancée, Suit-elle dans leurs cours ces vastes tourbillons ?

J'aime à voir Colin d'Harleville, De Regnard émule charmant, Attraper dans son vers facile, L'esprit, la grâce et l'enjouement ; Mais chez les nymphes d'Aonie, Colin d'Harleville au hasard, Voulant attraper le génie, Me semble un peu colin-Maillard

L'océan des airs

Désorgues, qui prend sa rosse Pour le coursier d'Hélicon, Prendrait-il aussi sa bosse Pour le carquois d'Apollon ?

Sur un débris épars d'armes étincelantes

Heureuse la nécessité Qui nous condamne à la sagesse, Et qui de notre petitesse Nous fait une sécurité

Chloé, belle et poëte, a deux petits travers : Elle fait son visage, et ne fait pas ses vers

.... sur son char, Diane, ouvrant les cieux, Argente mollement les flots silencieux

Un mot d'éloge est son loyer

Si Laharpe avait en génie Ce qu'en impertinence il a, Je conviens que ce Pradon-là Vaudrait l'auteur d'Iphigénie

Quand ma froide dépouille étendue au cercueil Sera couverte, hélas ! du funèbre linceul

Le dieu, qui vit la triste enluminure Et l'oripeau du poëte glacé, Se prit à dire, en style moins pincé : Ce bougre-là n'aime pas la nature

Non, Laharpe au serpent n'a jamais ressemblé : Le serpent siffle et Laharpe est sifflé