Citations sur rons.

Cruelle, il suffisoit de m'avoir poudroyé, Outragé, terrassé, sans m'oster l'esperance

....le bois estant bronché [abattu] Fut par le fer artisan destranché

Astres qui dans le ciel rouez vostre voyage

N'aimant personne et de personne aimé

Si j'avois de puissance autant que j'ay d'oser

Ce puissant Dieu qui blesse les pensées, D'un traict felon, les auroit insensées

Luy secouant au poing un brand armé de cloux, à la poincte d'acier, qui tranchoit des deux bouts

Tu ne boiras aussi de ce nectar divin Qui rend Anjou fameux

Par espreuve je sens que les amoureux traits Blessent plus fort de loin qu'à l'heure qu'ils sont près

Mon Daurat, nos ans coulent Comme les eaux qui roulent D'un cours sempiternel

Mais de quoy sert le desirer, Sinon pour l'homme martirer ? Le desir n'est rien que martire

Mais tu ne veux, o fleur des jouvenceaux, Ta vertu vendre à si fresle despense : Le seul honneur te plaist pour recompense

Puis jusqu'au sang leurs destriers repiquant, Haussant la bride en fin les releverent

Couvrez la tendre chair de vos greves divines Du cuir damasquiné de vos courtes bottines

Qu'eusseje fait ? l'archer estoit si doux, Si doux son feu, si doux l'or de ses nouds....

Baise moy donc, mon coeur [m'amie], car j'aime mieux Ton seul baiser, que si quelque deesse...

Que tu es renommée, D'estre tombe nommée D'un, de qui l'univers Chanta les vers

Car tousjours un plaisir est meslé de douleur

Quand tes sages propos depouillerent l'escorce De tant d'opinions que frivoles j'avois

Son sein vous esclouit, gardez de l'offenser [Dieu]

Au contraire Alexandre affamé d'avarice

Du sang infet de ces gros lezars vers Soit ta poitrine et ta gorge souillée

Cela nous admoneste en ces mois si plaisans De ne frauder en rien l'usufruit de nos ans

Là l'espieu dans la main, courageux je devance Ma chasse de vingt pas, je la tance et retance, Je la presse et la hue, allant tout à l'entour

Se reveillant, tu t'esveilles joyeux, Et pour le voir tu dessilles tes yeux