Citations sur rons.

.... Dès la terre gelée Des scythes englacés, jusques à la hallée Des Mores bazanez

Sur le mestier d'un si vague penser Amour ourdit les trames de ma vie

Amour, tant sois tu fort, tu perdras la bataille

Mais ce n'est mie à l'homme grand trofée, De decevoir un coeur desjà deceu

L'espoir va soulageant l'homme demy-noyé ; L'espoir au prisonnier repromet delivrance

Ou bien s'il a quelque soin, C'est de s'endormir au coin De quelque grotte sauvage

Nos ans sans retourner s'en-volent comme un trait

Cacher sous un glaçon des flammes allumées, S'alambiquer l'esprit, se paistre de fumées

[Childéric] luy honnira sa femme Pour le loyer de l'avoir bien reçeu

Assisons nous sur ceste molle couche

.... Et que daignez avoir souci de mon souci

Il faut s'aimer d'une amour mutuelle

Si est-ce sans le corps qu'il [l'homme] seroit ocieux.... L'esprit incorporé devient ingenieux

Quelle langueur ce beau front deshonore ? Quel voile obscur embrunit ce flambeau ?

Estre du parfum je voudrois, Afin que je te parfumasse

.... Frizant en autant de noeux Ses cheveux

Et de la main leurs coutelas trouverent Bien aiguisez qui de l'arçon pendoient

En vain elle dissimule Ne sentir le mal qui croist ; Sa flame, qui son coeur brusle, Claire au visage apparoist

Fay luy premier [d'abord] les cheveux ondelez, Serrez, retors, recrespez, annelez

[Couronnes] Que tant de fois, signe d'une main firte, J'allois pendant à l'essueil de ma porte

Et semble à ces versificateurs avoir beaucoup fait pour la republique, quand ils ont composé de la prose rimée

Un seul chesne, un seul orme, un sapin, un cyprés, Qu'un nerveux charpentier tourne en courbes charrues, Ou en carreaux voutez des navires ventrues

Tes pieds de trop courir sont ja foibles et las

Si j'estois mienne [ma maîtresse], et si j'avoy fiance Aux estrangers, je ferois alliance Par mariage à ce vaillant Troyen

Si peu que tu vivras, tu vivras en moleste