Citations sur rons.

[Ils ont] Embroché l'autre [partie] et cuite peu à peu De tous costés à la chaleur du feu, L'ont desbrochée, en des paniers l'ont mise....

Aux coeurs chetifs tu remets l'esperance

L'homme vit aisement en ce mortel sejour Sans avoir un royaume, et non pas sans amour

Et ses cheveux ondez, annelez et tressez Sont de feuilles de myrte et de rose enlacez

Des dames le vouloir n'est jamais mesuré, Qui d'une extreme ardeur tantost se passionne

Ne vois-tu pas qu'un oeuf engendre un coq Cresté, grisé et barbu, qui le choq D'un autre coq ne craint à la bataille ?

Tu fais germer la terre, et de vives couleurs Tu bigarres les prés orgueillis de leurs fleurs

Sa marque imite de la lune Les feux courbés, quand l'une et l'une De ses deux cornes se refont

Le ciel ravy, qui si belle la voit, Roses et liz et guirlandes pleuvoit Tout au rond d'elle au milieu de la place

Puis tressans dans quelque prée Vos cheveux delicieux, Chantez d'une voix sacrée....

....Ainsi en prend à ceux Qui veulent quereller à gens plus vaillans qu'eux

Non en ce mois de may, où l'age et le loisir Reveillent nostre sang qui jeunement bouillonne

Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée

Comme un passement vert court un sep de lierre

.... La passion que nous engendre amour, Qui de la vie embrunit le beau jour

Et l'ancolie en semence s'enflant

Ange divin, qui mes playes embame, Pour soulager les peines de mon ame

Et dormez seurement sous le frais des ormeaux

La science, auparavant Si longtemps orientale, Peu à peu marchant avant, S'apparoist occidentale

....le bois estant bronché [abattu] Fut par le fer artisan destranché

Prince, je t'envoye ceste ode, Trafiquant mes vers à la mode Que le marchand baille son bien, Troque pour troq, toy qui es riche....

Ô glirons, o tessons que le sommeil oppresse

Verdine, Ondine, et Bordine aux yeux vers

La vie oisive...

Je vous conjure icy par amour nostre Dieu De prendre cependant mon coeur : tenez, maistresse, Voy le là, baisez-moy, gardez le, et puis adieu