Citations sur rons.

Les bras longs et tortus du lierre grimpant

L'oeuvre est de l'inventeur, Et celui qui apprend Est tenu pour menteur, Si grace ne lui rend

Le Gaulois semble un saule verdissant ; Plus on le coupe, et plus il est naissant, Et rejetonne en branches d'avantage, Prenant vigueur de son propre dommage

.... Frizant en autant de noeux Ses cheveux

....Et comme Le pere a deterré le simple gentilhomme Par procez embrouillé, les fils en sont vangeurs, Et des biens paternels gouspilleurs et mangeurs

Est-ce tant que la mort, est-ce si grand malheur, Que le vulgaire croit ?

Desjà l'Esté et Ceres la bletiere....

Vostre hynne est achevé, je ne vous lou'ray plus

Conduire les aigneaux par les herbeuses plaines, Voir sauter les chevreaux, cosser les bouvillons

Puisque tu es divin, aye pitié de moy : Il appartient aux dieux d'avoir pitié des hommes

Pour eux tombe en abondance Le glan des chesnes secous

Et lors que vos cheveux deviendront argentez

.... Car le peuple mesdit De celuy qui de moeurs aux siennes contredit

La matiere demeure et la forme se perd

En cependant que les rides ne font Cresper encor l'aire de notre front....

Tout terme qui finit n'a pas longue lurée

Imitateur d'Achille, alors que l'ire outrée L'enflammoit en sa nef contre le fils d'Atrée

Son sein vous esclouit, gardez de l'offenser [Dieu]

Pour charmer mon souci, Page, verse à longs traits du vin dedans ce verre

Mais ce n'est mie à l'homme grand trofée, De decevoir un coeur desjà deceu

Or les frizant en mille crespillons

Cela nous admoneste en ces mois si plaisans De ne frauder en rien l'usufruit de nos ans

J'empourpreroy mes plumes en mon sang, Pour tesmoigner la peine que j'endure

....Puis voyant le vaisseau Qui le portoit echoué dessus l'eau, Demi-covert de falaize et de bourbe

Deux belles fleurs.... que l'on donne Pour sacrifice à la nymphe Pomonne