Citations sur rons.

Et des grands cerfs au large front rameux

Malheureux est celuy qui, pendant qu'il est sien, Qu'il sent, qu'il voit, qu'il oyt, qui ne fait bonne chere

C'est peindre en l'eau, et c'est vouloir encore Prendre le vent et desnoircir un more

Pourquoy te braves-tu de cela qui n'est rien ? La beauté n'est que vent, la beauté n'est pas bien

Pour charmer mon souci, Page, verse à longs traits du vin dedans ce verre

Mais tout ainsi que l'onde à val des ruisseaux fuit Le pressant coulement de l'autre qui la suit, Ainsi le temps se coule....

Un homme engraissé de mesdire Maigrit à la fin mal-heureux

Allons voir si la rose.... A point perdu, cette vesprée, Les plis de sa robe pourprée

J'empourpreroy mes plumes en mon sang, Pour tesmoigner la peine que j'endure

Helas ! pren donc mon coeur avecque ceste paire De ramiers que je t'offre, ils sont venus de l'aire De ce gentil ramier dont je t'avois parlé

Et voyant le bateau qui s'enfuyoit de moy, Parlant à Marion, je chantay ce convoy

Et les quatre pilliers du petit bastiment [une cage] Sont d'une grosse ronce en quatre parts fendue

Comme on void d'un esclair s'esvanouir le trait

Ce qui est a esté, et cela qui doit estre, De ce qui est passé doit recevoir son estre : Le fait sera desfait et puis sera refait, Et puis estant refait se verra redesfait

Prince, je t'envoye ceste ode, Trafiquant mes vers à la mode Que le marchand baille son bien, Troque pour troq, toy qui es riche....

Deux petits ramereaux je porte à mon Olive, Denichez d'un grand orme à gravir mal-aisé

Villes et forts et royaumes perissent Par le temps tout exprès Pour donner place aux nouveaux qui fleurissent, Qui remourront après

Ô doux parler dont les mots doucereux Sont engravés au fond de ma memoire !

Helas ! tu es trop belle, et tu dois prendre garde Qu'un Dieu si grand tresor ne puisse desirer, Qu'il ne t'envole au ciel pour la terre empirer

Puisqu'il trouve en mes vers le vent si à propos, Fay luy enfler le voile, et luy romp le repos Qui le tient paresseux au rivage d'Epire

Celui qui dignement voudra chanter ta grace, Ta vertu, tes honneurs, il faudra qu'il se fasse Argentier general ou tresorier d'un roy, Ayant tousjours les doigts jaunes de ton aloy [or]

L'homme ne vit pas tant de l'air tiré des cieux, De pain, de vin, de feu....

Injuste amour fusil [brandon] de toute rage, Que peut un coeur soumis à ton pouvoir ?

À tant [aussitôt] Francus s'embarque en sa navire

Invaincu commander à chacune personne