Citations sur mairet

Les uns sont étouffés sous le faix de la terre Qui tombe par l'effort des machines de guerre

Ce qu'a fait Massinisse est si déraisonnable Qu'à peine mon esprit le trouve imaginable !

Grand prince, en attendant vos ornements royaux, Recevez, s'il vous plaît, quelques rares joyaux

C'est à quoi.... les signes du ciel se doivent référer

Et pour la décevoir, il use d'une feinte, Se recule en passant, et se laisse frapper

Les plus judicieux ne me blâmeront point De joindre encore mieux ce que l'amour a joint

Et l'armée ennemie à nos portes logée

On ne peut procéder avec trop de mesure

Le bonheur a cela de la mer et du flux Qu'il doit diminuer sitôt qu'il ne croît plus

Et ce désespéré s'en veut venger sur soi

Rome l'ordonne ainsi de puissance absolue

Vous bénirez le mal qui vous est avenu, Si l'on peut dire un mal un fortuné veuvage

D'abord nous n'avons su non plus que d'une idole Lui tirer de la bouche une seule parole

Un exemple si lâche alentit leur ardeur

Étant sollicité d'une telle princesse, Tout autre qu'Asdrubal eût manqué de promesse

Vous possédez l'amour de quatre légions Qui vous peuvent donner autant de régions

Car par votre vertu les nôtres repoussés Vous laissèrent venir jusqu'aux bords des fossés

Il est plus à propos D'apprivoiser la mort en payant de constance, Que de l'effaroucher en faisant résistance

Et sans aucun midi la mort et le destin Confondent votre soir avec votre matin

Au travers de la tapisserie D'un petit cabinet qui joint la galerie

Il nous est à tous deux expressément enjoint De l'envoyer à Rome et de n'y manquer point

Le soldat en désordre imprudemment s'engage Tant à brûler le camp qu'à piller le bagage

Que tout seul, s'il se peut, je boive tout le fiel Que répandrait sur vous la colère du ciel

Et nous sommes liés d'une chaîne si sainte Qu'on ne saurait sans crime en défaire l'étreinte

Ce grand feu grossissait à force de matière