Citations sur mairet

L'un perd souventefois ce que l'autre conserve

Puisque Rome le veut, puisqu'il est impossible De la rendre une fois à la pitié sensible

Et la perte du temps ne se répare plus

Et sans aucun midi la mort et le destin Confondent votre soir avec votre matin

On voit de tous côtés nos femmes dérobées, Nos soldats égorgés, nos filles violées

Fais donc, et je te voue un temple magnifique Comme au restaurateur des affaires d'Afrique

Recevez, s'il vous plaît, quelques rares joyaux

J'ai besoin d'un remède et non pas de censure

On le fouille, et l'on trouve enfin le passe-port ; Sur quoi je prononçai sa sentence de mort

Et l'ingrat a pu faire un acte si maudit

Donnez-moi ce breuvage, Par où j'éviterai la honte du servage

Et si soigneusement à l'envi le fouillèrent....

Ces vieilles phalanges Qui virent tant de mers et de terres étranges

Ô générosité qui n'a point de semblable !

Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l'innocent coupable

[Il] Mena si bien la fourbe et la tint si secrète....

Séparez le soldat d'avec le citoyen

Ce grand nom d'Hasdrubal n'est-il pas obscurci ? Et de mes lâchetés ne l'ai-je point noirci ?

Accident prodigieux

Il nous est à tous deux expressément enjoint De l'envoyer à Rome et de n'y manquer point

Que si de tes conseils il forme une machine Qui de mon ennemi retarde la ruine

Taire une trahison, c'est presque la commettre

Portez-lui donc ma lettre, où sont en peu de lignes Dépeints tous mes travaux et mes malheurs insignes

Ah ! seigneur, ce billet n'est point coup d'aventure ; C'est pourquoi hâtez-vous d'en faire la lecture

Un destin tout-puissant, une invincible étoile Aux yeux de ma raison attache un sombre voile