Citations sur mairet

Et l'armée ennemie à nos portes logée

Massinisse en un jour voit, aime et se marie

C'est à quoi.... les signes du ciel se doivent référer

Adieu, vous voyez trop en mon visage blême Que m'arracher à vous c'est m'ôter à moi-même

De tant de coups mon estomac ouvert, Et tout mon triste corps de blessures couvert

Et si soigneusement à l'envi le fouillèrent....

Mais s'il faisait refus d'abandonner la tente ?

.... Pour un temps les extrêmes douleurs Étourdissent l'esprit et restreignent les pleurs

En nous flattant il semble qu'il se moque

Et sans aucun midi la mort et le destin Confondent votre soir avec votre matin

Ô générosité qui n'a point de semblable !

Il te restait encor, pour comble de malice, à te lier d'amour avecque Massinisse

Ta faute, ce dis-tu, vient de m'avoir cachée....

Il est plus à propos D'apprivoiser la mort en payant de constance, Que de l'effaroucher en faisant résistance

Votre douleur m'afflige, Comme en m'injuriant votre zèle m'oblige

Ô Dieu ! que ce discours sensiblement me blesse !

Vous bénirez le mal qui vous est avenu, Si l'on peut dire un mal un fortuné veuvage

Rome l'ordonne ainsi de puissance absolue

C'est pourtant maintenant qu'il se faut assurer, Et lui tirer des traits qu'il ne puisse parer

J'alarmai tout le fort, je remplis tout de peur

Séparez le soldat d'avec le citoyen

C'est une lâcheté.... De battre un ennemi qui ne peut se défendre

J'ai besoin d'un remède et non pas de censure

Et rendons le malheur à qui nous l'a donné

Celui qui veut trahir est justement trahi