Citations sur regnard

....Tu sais que d'ordinaire, Quand l'amour veut parler, la raison doit se taire

Le soleil se coucha ce jour-là à onze heures et se leva à deux, sans qu'on cessât de voir aussi clair qu'en plein midi

Voilà, monsieur, un petit rôle Des dettes de mon maître....

Nous avons toutes deux enragé tout le jour Contre un maudit crochet qui prenait mal son tour

Peut-être.... Il.... S'arrachera de rage un toupet de cheveux Qui ne sont pas à lui

À ces cris redoublés et dont je riais fort, J'accours et je vous vois étendu sur la place Avec une apostrophe au milieu de la face

Vous êtes pilier né de tous les lansquenets

Ma mère en est la cause ; et ce qu'elle me dit Me brouille tout le teint, me sèche et m'enlaidit

J'ai la botte trompeuse, et le jeu très brouillé

On s'acoquine à servir ces gredins-là, je ne sais pourquoi

Il n'est, je veux bien vous le dire, Prince ni galopin que vous ne fassiez rire

Le marquis vient, il faut m'assurer un parti Et, je n'en prétends pas avoir le démenti

.... La consolation D'avoir fait de ses biens la distribution Répand au fond du coeur un repos sympathique, Certaine quiétude et douce et balsamique

....Un fauteuil m'embarrasse ; Un homme là dedans est tout enveloppé, Je ne me trouve bien que dans un canapé

Les deux plus grands fripons.... si vous m'en voulez croire, Frottons-les comme il faut, pour venger notre gloire

Sotencourt : Hem ! vous ne dites mot. - Lisette, à part : Qui ne dit mot consent

Un de nos créanciers tourne vers nous ses pas : C'est le marchand fripier qui nous rend sa visite

Ces deux propositions si analogues, nous les différencierons par ceci.... Je jure comme vous quand le jeu me transporte ; Et ce qui peut tous deux nous différencier, Vous jurez dans la chambre et moi sur l'escalier

Des plaisants qui font rire avant que de parler

Je dis ce que je pense, et sans déguisement ; Je suis, sans réfléchir, mon premier mouvement

Çà, ma reine, épousons malgré notre discord

Il faut être vêtu comme l'est votre frère, Il porte le grand deuil, son linge est effilé

Ivrogne, débauché, scélérat, ombrageux, Pour sa mort je faisais tous les jours mille voeux

Ce n'est point par douceur qu'on rend sages les filles ; Je veux du haut en bas faire attacher des grilles, Et que de bons barreaux, larges comme la main, Puissent servir d'obstacle à tout effort humain

Nous nous sommes trouvés dans de grands embarras ; Mais depuis quelque temps un oncle, un honnête homme.... A bien voulu descendre aux ténébreux manoirs