Citations sur marg.

Je m'en remets à vostre jugement, vous priant sans moquerie luy en vouloir conseiller ce qu'il en doit faire, sans regarder affection particuliere

Vous savés combien vostre paine est necessaire aux affaires dont vous portés le faix, et où vos amis vous trouvent bien à dire

Je ferois tort à l'affecsion que je vous porte, si....

L'on dit volentiers, dit Hircan, que les paroles ne sont jamais puantes

Il y a si long temps que nous n'avons eu que malades icy, que je n'eusse sceu escripre que mauvaises nouvelles

Les docteurs disent que tel peché est plus remissible, pource que les premiers mouvemens ne sont pas en la puissance de l'homme

Parquoi, si vous aimez mavie, en sauvant votre conscience de crudelité, vous me la sauverez

J'espere, si le temps s'adoulcist ou qu'elle [la malade] fasse une pierre [un calcul], que ce sera la guerison

Le petit chien commença à japper. - Il n'y a amour si secrete, qui ne soit sue, ni petit chien si affeté ni fait à la main, duquel on n'entende le japper

Il y a peu de paroles qui ne se puissent amender, mais la vie perdue ne se peut recouvrer

Je vous prie de prendre ceste maison en telle affection que j'ay tousjours eue et ay la vostre

Il lui bailla incontinent un bulletin, par la vertu duquel la porte lui fut ouverte et les chevaux baillés

L'experience m'ouvrit les yeux et vis ce que je craignois plus que la mort

Ce gentilhomme lui sembla n'estre point si riche, qu'il lui dust tenir fort d'avoir sa amie non plus que lui

Il aimoit mieux gagner de l'argent, en le confortant en ses folies, que de faire office d'un bon serviteur

Je crois que vous eussiez pris une chevre coiffée pour une belle fille

Les dames mesme ne se purent garder de rire, auxquelles il s'attacha d'autres propos recreatifs

Il leur seroit si difficile, que j'aime mieux les en quitter [dispenser]

On dit tant de bien de vostre justice que je ferois mal de le vous celer, saichant très bien que vous en donnés la gloire à celuy dont elle vient

En toutes choses qu'il nous peult faire plaisir, il s'y employe comme pour lay mesmes

Jamais Pantasilée ne feut receue en tel honneur, lequel procede de vous à qui je le retourne [renvoie]

Le seigneur de Bonnivet, pour lui arracher son secret, feignit lui dire le sien

Le roy de Navarre me dit n'en avoir nul messaige ; et de moy, je n'en ay nulle lettre de vous ne de nul des vostres

J'avois du tout laissé le creneche ; mais j'ay esté contrainte de le reprendre, quant c'est venu sur le terme des trois mois [de grossesse]

Et sur ce mot, je vous dis adieu, et c'est pour jamais !