Citations sur rotr.

Non, je ne puis souffrir, en quelque rang qu'il monte, L'ennemi de ma gloire et l'amant de ma honte

Mourons ou vengeons-nous ; l'endroit est favorable

À qui dois-je le bien de m'avoir dénoncé ?

Est-il rien que l'envie ou n'attaque ou n'infecte ?

Tel est ton ordre [ô fortune] aux biens que tu nous fais : Tu nous caresses, tu nous frappes, Tu viens à nous, tu nous échappes, Et tu ne t'arrêtes jamais

Glorieux conquérant de la moitié du monde

La fureur s'alentit par le retardement

L'honneur qu'on porte aux siens devient illégitime, Et trop de naturel passe aujourd'hui pour crime

Quels mutins sous mes lois se laisseront réduire, Si les miens [parents] les premiers tâchent de les détruire ?

Je n'ai pas jugé qu'on lui pût sur l'État Imposer d'apparent ni croyable attentat

Il n'est pas inouï qu'une femme se change ; Mais de ce changement le genre est bien étrange

.... Mes premiers baisers s'adresseront à vous, Qu'une si longue absence a séparé de nous

Quelle vertu réside en ce débile sang ?

Je dois, les yeux bandés, peser d'un poids égal Comme le prix du bien l'importance du mal

La racine arrachée et les arbres détruits, Le cruel veut encore exterminer les fruits

Il défend que son corps [de Polynice], sang d'Oedipe et de nous, Ait d'autre monument que le ventre des loups

Ici furent portés et rendus tant de coups....

Ah ! mon fils, étouffez ce damnable dessein

....Pâlit, frappe du pied, frémit, déteste, tonne

Et qui fait bien à tous peut dormir sûrement

Les haches et les croix sont lasses du trépas

Comment, dis-je, mon père, accablé de tant d'âge, Ne se décharge-t-il, avant qu'y succomber, D'un pénible fardeau qui le fera tomber ?

Sottes présomptions, grandeurs qui nous flattez

Marchons assurément sur les pas d'une femme

Quoi ! ta rage, dit-il, n'est donc pas assouvie, Et tes déloyautés ont survécu ta vie !