Citations sur rotr.

Fumée obscure

Est-il rien que l'envie ou n'attaque ou n'infecte ?

Mais, madame, mon sens ne s'est point démenti, Et je ne puis tenir pour un mauvais parti

En ce vase chétif tout Hercule est enclos, Je puis en une main enfermer ce héros

Et déchargez vos mains de ce faix inutile

Pour obtenir nos fins, n'aspirons point si haut

Deux de mes compagnons qui l'amènent ici Vous vont le présenter et l'étrangère aussi

Par ses soins tout nous rit, tout fleurit, tout succède

Pour vous, ma chère soeur, sage et pieuse fille, Gloire du sang d'Oedipe, honneur de sa famille

Leur obstination s'irrite par les peines

Théodore commande et hait sans fondement

Voici le fer encor destiné pour sa perte ; Mais la commodité ne s'en est pas offerte

Il tire après ces mots une brillante épée

Pesez, auparavant que de rien intenter, La juste occasion qui doit vous y porter

S'il faut souffrir, mes yeux, un si sensible outrage, Qu'on m'ôte la puissance aussi bien que l'usage, Vous aurez moins de peine en cet aveuglement

La plus rare merveille, Quand l'esprit la connaît, ne surprend plus l'oreille

Ce sexe en sa vengeance est le plus obstiné

Mon coeur s'est endurci par toutes mes disgrâces

Il y respectera la vertu la plus digne Dont l'épreuve ait jamais fait une femme insigne

On ôte du mérite aux bienfaits qu'on retarde

Beaucoup d'événements ont démenti leurs causes

Avec quelle furie, avec quelle vitesse Détruis-tu ton ouvrage, inconstante déesse !

Je dérobe au sommeil, image de la mort, Ce que je puis du temps qu'elle laisse à mon sort

Agréable enchanteur de mes jeunes années

L'indignité.... Dont je connais qu'à tort je te faisais l'auteur