Citations sur l. rac.

Un ruisseau par son cours, le vent par son haleine, Peut à leurs faibles bras épargner tant de peines

Tout était adoré dans le siècle païen

Aucun physicien n'ignore que.... Aucun d'eux n'assouvit la soif qui me dévore

Est-ce moi qui t'appelle et qui règle ton cours ?

Libre d'ambition, de soins débarrassé, Je me plais dans le rang où le ciel m'a placé

Celui qui fait tout vivre et qui fait tout mouvoir, S'il donne l'être à tout, l'a-t-il pu recevoir ?

Oui, c'est un Dieu caché que le Dieu qu'il faut croire ; Mais, tout caché qu'il est, pour révéler sa gloire, Quels témoins éclatants devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez

Je me crois des élus, je m'anime à les suivre

On dirait que, pour s'accréditer, La fable en sa naissance ait voulu l'imiter

Oui, grand Dieu, c'est en vain que l'humaine faiblesse Sans toi veut se parer du nom de la sagesse

Ambitieux de vaincre et non de discourir

Tout bourgeois est soldat, tout Paris est en armes

Pour consoler l'espoir du laboureur avide

Dans ces rêves flatteurs que j'ai perdu de jours ! Cherchant à tout savoir et m'ignorant toujours

Ils [les saints] sont ambitieux de plus nobles richesses

Exerçant l'un sur l'autre un mutuel empire, Par les mêmes liens l'un et l'autre s'attire

Tout mortel en naissant apporte dans son coeur Une loi qui du crime y grave la terreur

Mèdes, Assyriens, vous êtes disparus ; Parthes, Carthaginois, Romains, vous n'êtes plus

Combien d'avant-coureurs annoncent ta ruine !

Triste jouet des vents, victime de leur rage, le pilote effrayé....

Lorsque les vents, méditant le ravage, Pour forcer leur prison réunissent leur rage

Tout esprit de parti doit céder au désir de s'instruire

Si le ciel en mon choix eût mis ma destinée, Je n'irais point courir de bureaux en bureaux, Vérifiant journaux, bordereaux, comptereaux

Rien ne peut prospérer sur des terres ingrates

Avant même que Rome eût gravé douze tables, Metius et Tarquin n'étaient pas moins coupables