Citations sur Épît. ii

Je dois être routier à la guerre d'amour

Crois-moi, dût Auzannet t'assurer du succès, Abbé, n'entreprends point même un juste procès

Le travail, aux hommes nécessaire, Fait leur félicité plutôt que leur misère

Puisque le jugement nous croît par le dommage

J'allais comme un limier après la venaison

Car il ne faut jurer.... Ains changer par le temps et d'amour et de flamme

Un jour, dit un auteur, n'importe en quel chapitre, Deux voyageurs à jeun rencontrèrent une huître

Marchand des plus rusés, et qui le plus souvent Payait ses créanciers de promesse et de vent

Après avoir passé tant et tant de traverses

Tout mortel en naissant apporte dans son coeur Une loi qui du crime y grave la terreur

Nos écrits sont mauvais ; les siens valent-ils mieux ?

Soutenons bien nos droits, sot est celui qui donne ; C'est ainsi devers Caen que tout Normand raisonne

.... Une simple maîtresse, Qui soit douce et nicette, et qui ne sache pas, Apprentive au métier, que valent les appas

Qui.... Se commet aux hasards de l'amoureuse mer

Je résigne aux plus forts ces grands coups de maîtrise

La justice, pesant ce droit litigieux, Demande l'huître, l'ouvre et l'avale à leurs yeux

N'imite point ces fous dont la sotte avarice Va de ses revenus engraisser la justice

Des sottises d'autrui nous vivons au Palais ; Messieurs, l'huître était bonne : adieu, vivez en paix

[Ces fous] Qui, toujours assignant et toujours assignés, Souvent demeurent gueux de vingt procès gagnés

Toujours comme un forçat il faut être à la rame, Naviguer jour et nuit....

Porter tout seul le faix de ce plaisir commun

N'imite point ces fous dont la sotte avarice Va de ses revenus engraisser la justice

Je goûte le plaisir sans en être emporté

Tous deux avec dépens veulent gagner leur cause

Il n'est que d'être libre et en deniers comptants