Citations sur rotrou

L'empereur m'honorant de ses magnificences, Je ne les reçus pas comme des récompenses

Ne m'ordonnez point un acte de faiblesse

Mais souvent un instant ruine une entreprise

La loi contraire au Dieu que je professe Te prive par ma mort du bien que je te laisse En l'acquérant au fisc

Abandonnant le corps, n'abandonnez pas l'âme

Déférez quelque chose au sentiment commun

J'en ai vu [des chrétiens], que le temps prescrit par la nature Était près de pousser dedans la sépulture, Dessus les échafauds presser ce dernier pas, Et d'un jeune courage affronter le trépas

Dis-lui que ma présence N'autorisera point l'anarchique insolence D'un tas de malheureux qui peuvent m'égorger

Ce sang qu'à la couleur il pourrait reconnaître, N'est plus qu'une eau rougeâtre

Forçons l'antre funeste où l'on tient enfermé Ce miracle d'amour, ce chef-d'oeuvre animé

Il [le ciel] adressait mes coups, il soutenait mes armes

Qui vous a si matin tiré de votre couche ?

Mon frère, au nom des dieux protecteurs de la Grèce, Car vers eux maintenant votre zèle s'adresse

Le piége est échappé ; fuyons, retirons-nous

Le ciel, qui de sa main daigna nous accorder, Doit faire que l'effet à l'attente réponde

Mais, madame, accusez une étoile fatale

Dans votre infâme sang j'éteindrai votre amour

Tiens, en cette moitié du sceptre impérial, à mon autorité prends un pouvoir égal

Ils ont caché le ciel des traits qu'ils décochaient

Je vous écouterai par cette jalousie

Est-ce vous, Ladislas, Dont la couleur éteinte et la vue égarée....

L'amour sait bien sans sceptre établir sa puissance, Et, soumettant nos coeurs par de secrets appas, Fait les égalités et ne les cherche pas

Sur leurs déportements il faut fermer les yeux

Qu'une jeune effrontée, une insolente esclave Vienne en ce lieu donner des frères à mes fils

Étouffons nos discords dans nos embrassements