Citation L usine
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Une Sélection de 40 citations et proverbes sur le thème L usine.
40 citations
Dans ce texte, j’ai cherché à rendre au plus juste dans l’écrit, la manière dont on pense quand on est sur une ligne de production. Quand on est à l’usine, les pensées vont très vite, et pour rendre compte de cette vérité, il fallait que je retourne à la ligne constamment, et c’est évidemment un double sens qui a imposé un titre au livre assez rapidement : retourner à la ligne de production et retourner à la ligne dans l’écriture et dans les chapitres.
Ils passaient, suivant la route, devant cette usine flamboyante inutile qu'on appelait pour lors la Chambre de Chérubin. Les propriétaires l'avaient fait bâtir mais n'avaient jamais jugé bon (ou désiré) de la faire fonctionner. Sans doute était – il plus profitable d'encaisser quelque rente pour la maintenir fermée ?
En visite dans une usine, Laurent Fabius a déclaré aux employés qu'il avait toujours rêvé d'être ouvrier, mais qu'il n'avait malheureusement jamais eu cette chance.
Quel drôle de machine que l'homme ! dit-il, stupéfait. Tu la remplis avec du pain, du vin, des poissons, des radis, et il en sort des soupirs, du rire et des rêves. Une usine ! Dans notre tête, je crois bien qu'il y a un cinéma sonore comme ceux qui parlent.
La liberté, c'est de ne pas avoir besoin des autres, de ne solliciter aucun conseil. D'être son père, sa mère, sa meilleure amie, sa cousine et son amoureux a la fois.
L'étude socio-technique des mécanismes de contrôle, saisis à leur aurore, devrait être catégorielle et décrire ce qui est déjà en train de s'installer à la place des milieux d'enfermement disciplinaires, dont tout le monde annonce la crise. Il se peut que de vieux moyens, empruntés aux anciennes sociétés de souveraineté, reviennent sur scène, mais avec les adaptations nécessaires. Ce qui compte, c'est que nous sommes au début de quelque chose. Dans le régime des prisons : la recherche de peines de « substitution » au moins pour la petite délinquance, et l'utilisation de colliers électroniques qui imposent au condamné de rester chez lui à telles heures. Dans le régime des écoles : les formes de contrôle continu, et l'action de la formation permanente sur l'école, l'abandon cotres pondant de toute recherche à l'Université, l'introduction de l' « entreprise » à tous les niveaux de scolarité. Dans le régime des hôpitaux : la nouvelle médecine « sans médecin ni malade » qui dégage des malades potentiels et des sujets à risque, qui ne témoigne nullement d'un progrès vers l'individuation, comme on le dit, mais substitue au corps individuel ou numérique le chiffre d'une matière « dividuelle » à contrôler. Dans le régime d'entreprise : les nouveaux traitements de l'argent, des produits et des hommes qui ne passent plus par la vieille forme-usine. Ce sont des exemples assez minces, mais qui permettraient de mieux comprendre ce qu on entend par crise des institutions, c'est-à-dire l'installation progressive et dispersée d'un nouveau régime de domination.
Et ne me parlez pas de la non-responsabilité du savant face aux utilisations détournées de ses découvertes. Il y a autant de savants innocents dans le monde qu'il y avait de paysans persuadés d'habiter près de l'usine Olida dans les faubourgs de Buchenwald. Innocent Albert Einstein, qui a appliqué sa putain de théorie à l'énergie rayonnante ?
Je n’écris pas « pour», j’écris « parce que ». J’écris, parce que je dois consigner ce qui m’arrive, je ne vais pas à l’usine dans une démarche d’écriture, j’y vais pour gagner des sous, parce que je n’ai pas le choix, sans idée préconçue, juste pour vendre la force de mes bras. Mais quand on débarque à l’usine, c’est d’une telle violence et en même temps d’une telle organisation assez fascinante, qu’il a fallu que je réfléchisse là-dessus, et que j’essaie d’en faire quelque chose de beau, de manière littéraire, pour ne pas sombrer dans l’enfer de la machine. Au départ, j’écris pour moi, pour me sauver.
On peut prier partout. Dans la rue, en automobile, en wagon, au bureau, à l'école, à l'usine. Mais on prie mieux dans les champs, les montagnes et les bois, ou dans la solitude de sa chambre. Il y a aussi les prières liturgiques qui se font à l'église. Mais, quel que soit le lieu de la prière, Dieu ne parle à l'homme que si ce dernier établit le calme en lui-même.
J'ai rêvé d'un théâtre citoyen, qu'on pourrait régénérer grâce à un échange avec le monde du travail. Dieu sait qu'on en a organisé des " prises de parole " dans les cantines, les préaux ! Mais que signifient-elles, quand la parole des ouvriers est gangrenée par celle des classes possédantes ? On s'est rendu compte, aussi, que le théâtre et l'usine appartenaient à la même logique : celle du remplissage de la salle ou de produits.
On ne quitte pas un sanctuaire indemne
On ne quitte jamais vraiment la taule
On ne quitte pas une île sans un soupir
On ne quitte pas l'usine sans regarder le ciel.Ce Vitorbe qui un jour trafiqua ses urnes, non en vue d'une victoire dont il était assuré, mais pour permettre la nomination de son adversaire, un homme de l'Usine. [...]. Il fallut protéger sa maison pendant des mois par les forces de l'ordre, car il fut vilipendé en public par Pamphile.
Le premier jour d'usine est terrifiant pour tout le monde, beaucoup m'en parleront ensuite, souvent avec angoisse. Quel esprit, quel corps peut accepter sans un mouvement de révolte de s'asservir à ce rythme anéantissant, contre nature, de la chaîne ? L'insulte et l'usure de la chaîne, tous l'éprouvent avec violence, l'ouvrier et le paysan, l'intellectuel et le manuel, l'immigré et le Français. Et il n'est pas rare de voir un nouvel embauché prendre son compte le soir même du premier jour, affolé par le bruit, les éclairs, le monstrueux étirement du temps, la dureté du travail indéfiniment répété, l'autoritarisme des chefs et la sécheresse des ordres, la morne atmosphère de prison qui glace l'atelier.
D'ailleurs l'usine a sifflé,
Il est grand temps d'y aller,
Prends bien la porte ordinaire.Au fur et à mesure que l’épreuve de l’usine avance, il faut puiser au plus profond de ses ressources pour pouvoir continuer à tenir, et on se raccroche à tout ce qui peut nous faire tenir, dans mon cas, il s’agissait de mes proches, mais aussi des grands auteurs qui sont mes compagnons de vie.
Il faut rendre à l'être humain, standardisé par la vie moderne, sa personnalité... Nous devons briser les cadres de l'école, de l'usine, et du bureau, et rejeter les principes même de la civilisation technologique.
Ce ne sont pas mains de cousine - Ni d'ouvrières aux gros fronts - Que brûle, aux bois puant l'usine, - Un soleil ivre de goudrons.
Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave: ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine.
J'ai travaillé dans une usine d'engrais. L'odorat s'y atrophie. Tout s'atrophie d'ailleurs dans le monde moderne. Tout sauf le sexe. On n'en a jamais autant parlé. C'est l'élément le plus flatté, le plus satisfait de la machine humaine. Tout pour lui. Il faut baiser et jouir. Je m'y suis mis comme les autres, avec du retard, mais je rattraperai le temps perdu. Je veux être de mon temps.
Je suis né d'une mère folle très géniale. Elle était généreuse, simple, et des perles coulaient de ses lèvres. Je les ai recueillies sans savoir leur valeur. Après le massacre (8 mai 1945), je l'ai vue devenir folle. Elle, la source de tout. Elle se jetait dans le feu, partout où il y avait du feu. Ses jambes, ses bras, sa tête, n'étaient que brûlures. J'ai vécu ça, et je me suis lancé tout droit dans la folie d'un amour, impossible pour une cousine déjà mariée.
Il faut que la vie sociale soit corrompue jusqu'en son centre lorsque les ouvriers se sentent chez eux dans l'usine quand ils font grève, étrangers quand ils travaillent. Le contraire devrait être vrai.
J'aurais pu me faire ouvrier, comme mon frère, dans une usine à trois cents kilomètres de chez mes parents et ne plus les voir ; la fuite aurait été partielle. Il serait resté en moi la présence de mes oncles, de mes frères : le même vocable, les mêmes expressions, les mêmes habitudes alimentaires, vestimentaires, les mêmes intérêts, et plus ou moins le même mode de vie. Il n'y avait que les études qui me permettaient une fuite totale
La poésie est ici une vertu, plus qu’ailleurs, informulée, exclusive et générale à la nation ; les poètes seront en fait des devins. Nous explorons les gouffres légers de l’enfance, décelant comme la chouette des Écritures les ordres sacrés aujourd’hui pareils à des débris fanés. Sept années de tourments ont brouillé nos pistes. Nos songes s’élèvent comme au loin les collines bleues. Ceux que leurs propres cités rejettent, ceux-là seuls auront le pouvoir d’écrire et de tester pour le monde défunt. J’en salue les héritiers : des ouvriers d’usine, des bergers, des semeurs de seigle, des petits marchands d’abricots et de raisins ; notre histoire sera faite par eux et non plus par les avocats. Ils ont donné au pays ses noms. Toute leur vie forme une tragédie muette par les chemins, les masures sombres, les champs écartés. Nus leurs visages, leurs mains, nues les habitations des âmes. Le sommeil de la terre s’use pareil à une source obscure.
Foucault a situé les sociétés disciplinaires aux XVIIIè et XIXè siècles ; elles atteignent à leur apogée au début du XXè. Elles procèdent à l'organisation des grands milieux d'enfermement. L'individu ne cesse de passer d'un milieu clos à un autre, chacun ayant ses lois : d'abord la famille, puis l'école (« tu n'es plus dans ta famille »), puis la caserne (« tu n'es plus à l'école »), puis l'usine, de temps en temps l'hôpital, éventuellement la prison qui est le milieu d'enfermement par excellence.
J'ai un recul terrible par rapport à mon métier. Je trouve que l'on est quand même bien payés pour faire les gugusses. On vous assiste, on vous maquille, on vous pouponne, on vous traite comme si on était de la porcelaine de Limoges, et il y en a qui disent : « C'est dur ! » Et dans une usine de sardines, c'est pas plus dur ?
Émission Par les temps qui courent Joseph Ponthus : L'usine a enlevé tout le gras de mes textes, France Culture, février 2019 de Joseph Ponthus
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La Case du Commandeur (1981) de Edouard Glissant
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Mots et Grumots (2003) de Marc Escayrol
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Alexis Zorba (1946) de Níkos Kazantzákis
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N'oublie pas d'être heureuse (2009) de Christine Orban
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Post-scriptum sur les sociétés de contrôle, in L 'autre journal, n°1, mai 1990 de Gilles Deleuze
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Textes de scènes (1988) de Pierre Desproges
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Émission Par les temps qui courent Joseph Ponthus : L'usine a enlevé tout le gras de mes textes, France Culture, février 2019 de Joseph Ponthus
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Un médecin parle de la prière (1944) de Alexis Carrel
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Entretien d'Armand Gatti, Télérama 1995 de Armand Gatti
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À la ligne : Feuillets d'usine (2019) de Joseph Ponthus
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La Case du Commandeur (1981) de Edouard Glissant
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L'Etabli (1978) de Robert Linhart
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La Langue verte (1954) de Géo Norge
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Émission Par les temps qui courent Joseph Ponthus : L'usine a enlevé tout le gras de mes textes, France Culture, février 2019 de Joseph Ponthus
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L'Homme, cet inconnu (1935) de Alexis Carrel
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Poésies (1870-1871), les Mains de Jeanne-Marie de Arthur Rimbaud
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Le meilleur des mondes (1932) de Aldous Huxley
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Les Poneys sauvages (1970) de Michel Déon
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Kateb Yacine dans Ghania Khelifi, 1990, p. 13 de Yacine Kateb
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La Condition ouvrière (1951), XV. Expérience de la vie d'usine (Marseille, 1941-1942) de Simone Weil
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Histoire de la violence de Édouard Louis
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Testament du Haut-Rhône (2003) de Maurice Chappaz
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Post-scriptum sur les sociétés de contrôle, in L 'autre journal, n°1, mai 1990 de Gilles Deleuze
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Interview juillet 2009 Psychologies Magazine de Mathilde Seigner
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