Citation Comme un pere
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Une Sélection de 90 citations et proverbes sur le thème Comme un pere.
90 citations
Voilà enfin que j'ai trouvé bien de la chance et de la société - deux jolies femmes se disputent pour un gars comme moi - si bien que m'est avis ce soir que j'ai été bien bête de ne pas tuer mon père il y a des années.
Et tout comme la musique est l'espace entre les notes, tout comme les étoiles resplendissent à cause du noir qui les sépare, tout comme le soleil frappe les gouttes d'eau à un certain angle et envoie un prisme coloré traverser le ciel – l'espace où j'existe, et où je veux continuer d'exister : pour être très honnête, c'est aussi là que j'espère mourir - est exactement cette distance intermédiaire, là où le désespoir a heurté la pure altérité et créé quelque chose de sublime.
Un couple sans disputes, ça n'existe pas ma chérie - les jeunes s'engueulent par jalousie, les vieux par lassitude. C'est normal. Avec le temps, les aboiements se transforment en plaintes à peine audibles, en grognements de vieux chiens patauds qui sont les échos diminués de nos engueulades passées, et qui finissent par ressembler à nos corps mous, relâchés, décharnés. Avec le temps, regarde ton père et moi, on râle, on maugrée, on ne crie plus. On n'a plus l'énergie, physiquement je veux dire. Pas faute d'avoir envie de se barrer parfois. Mais à quoi bon tout recommencer, alors qu'on arrive au bout, ça y est. On s'est épuisés, on a consumé notre amour comme un cent mètres. Le tien commence alors fais-le durer, avec endurance, patience, sinon ça s'essouffle, ça s'étouffe.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.L'une des explications étymologiques du mot « Bougnoule » le fait remonter à l'expression : Bou gnôle, le Père la Gnôle, le Père Bouteille, un terme méprisant employé à l'égard des alcooliques. Une autre la lie à l'injonction Abou gnôle (Apporte la gnôle) utilisée par les soldats maghrébins lors de la Première Guerre mondiale et reprise comme sobriquet par les Français. Si cette étymologie est juste, alors dans la salle qui leur est prêtée, Ali et ses compagnons font joyeusement – quoique discrètement – les Bougnoules. Mais en faisant les Bougnoules, ils imitent en réalité les Français.
De toute ma vie, je n'avais jamais craint quelqu'un comme je vous ai crainte. L'idée de vous aimer autant me faisait plus que jamais redouter de ressembler à mon père, et pour rien au monde je n'aurais imposé pareille peine à la femme que j'aime.
Comment s'appelle-t-il déjà ? Les gens qui la consultent, elle retient leur nom, leur prénom, leurs parents, leurs enfants, leur grand-père, leur grand-mère, leur maîtresse, leur amant, au pluriel si ça se trouve, elle sait tout d'eux par coeur, même le nom de leur chien, une heure lui suffit, c'est engrangé, classé, gravé une fois pour toutes dans sa mémoire. Mais là, comme elle la sollicite, les indices battent en retraite. Elle aura l'air d'un sphinx s'il lui adresse la parole.
Toutes ces vies simples, aux fonctions si évidentes, donnaient en temps normal la sensation à Joseph d'être l'envers d'un homme, une forme directement reliée à la nature et, maintenant que son père était parti, elles ne lui apparaissaient plus comme telles, et il prenait conscience qu'il allait devoir apprivoiser différemment l'univers amputé de la part tendre de l'enfance. Devenir un homme avant l'âge d'homme.
Et le duc se présentait naïvement pour l'aider, sans en avoir l'air, à réussir son tour, comme dans un wagon, le compère inavoué d'un joueur de bonneteau.
L'enfance, on dirait que c'est pour toujours, c'est comme un univers en soi, et puis un beau matin, c'est la fin, et vous vous retrouvez à pelleter de la terre sur la tombe de votre père, confondu par l'inconstance des choses.
Elle se répétait: «J'ai un amant ! un amant !» se délectant à cette idée comme celle d'une autre puberté qui lui serait survenue. Elle allait donc posséder enfin ces joies de l'amour, cette fièvre du bonheur dont elle avait désespéré.
Comme je me souviens d'un certain Noël. Je devais avoir cinq ou six ans, mon grand-père m'avait emmené découvrir les vitrines des grands magasins et expliqué le principe du père Noël. J'avais alors élaboré une liste exhaustive, un avion, un train – tant qu'à faire, si ce mec est aussi généreux... . Et puis, le soir de Noël, au pied de l'arbre, je n'avais qu'un seul cadeau. Et qu'y avait-il dans le paquet ? Une boîte de crayons de couleur ! Devant ma consternation, ma mère m'avait ainsi réconforté : « Tu sais, avec ces crayons de couleur, tu peux dessiner un train, un avion... Tu peux tout avoir.»
Vous avez senti comme la conviction est une chose fragile ? Il avait fallu si peu de choses pour que deux vies basculent. L'ennui et le mal-être d'une adolescente, la grossièreté des garçons, la volonté de bien faire de deux enseignants, la célérité d'un gendarme, le bovarysme d'une juge d'instruction, les rumeurs malfaisantes d'une petite ville, la conviction établie d'une mère, la mauvaise conscience d'un père.
Quand on a tout perdu, on lutte comme un désespéré pour sauver les restes suprêmes.
Je pensais à mon géant de père et à sa tête dans les nuages et je me disais que le ciel avait fait du mal à maman et qu'un jour je la vengerais comme dans les films et que je tuerais le ciel pour qu'on ne voie plus jamais les nuages qui pissent que du malheur.
Elle se répétait : J'ai un amant ! un amant ! se délectant à cette idée comme à celle d'une autre puberté qui lui serait survenue. Elle allait donc posséder enfin ces joies de l'amour, cette fièvre du bonheur dont elle avait désespéré.

John Millington Synge
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